Charte forestière Grand Quercy

Une nouvelle charte forestière permettra d’engager des actions qui valoriseront la filière bois dans le Grand Quercy tout en favorisant les chantiers d’exploitation durables et exemplaires.

La charte forestière de la Bouriane «grâce à laquelle de nombreuses actions très concrètes ont déjà été conduites» souligne Jean-Marc Vayssouze, président du PETR Grand Quercy (pôle d’équilibre territorial rural), nécessitait d’être revue et étendue pour enclencher une nouvelle dynamique.

C’est chose faite depuis hier où la charte forestière de territoire du Grand Quercy a été signée par le président du PETR, le préfet du Lot et des partenaires tels que la chambre d’agriculture du Lot, la région Occitanie, le Syded, le syndicat des forestiers privés du Lot entre autres.

 

Au total, quinze signataires ont acté «un périmètre d’action élargi et plus pertinent».

 

Au prologue de cette initiative, «la Bouriane a fait partie des territoires expérimentaux retenus par le ministère de l’Agriculture et de la pêche pour la mise en œuvre d’une charte forestière de territoire, suite à la loi d’orientation sur la forêt de juillet 2001», rappellent les élus du PETR. «Aujourd’hui la charte quadruple sa surface, tout comme le nombre de propriétaires forestiers. Elle intéressera donc beaucoup plus d’acteurs économiques, comme d’associations d’usagers et, de fait, de population. Les forêts et leur biodiversité sont plus diversifiées, avec des unités naturelles différentes (causses, Bouriane, vallées, Quercy-Blanc)», poursuivent-ils.

 

Les enjeux économiques et environnementaux sont importants : «mobilisation de bois dans le cadre d’une gestion sylvicole durable, prélèvements raisonnés en adéquation avec la demande, maîtrise d’une dimension sociétale et environnementale (accueil du public, préservation de la biodiversité)».

 

Les signataires ont indiqué en outre que la charte vise à «créer les conditions favorables au regroupement foncier, à améliorer la gestion durable de la forêt, la qualité de ses ressources et services, mais aussi à renforcer la contribution de la filière forêt-bois dans le développement économique du territoire». Un vaste espace où 453 entreprises œuvrent dans la filière bois. Cela représente la bagatelle de 1 180 emplois.

 
J.-L.G. La Dépêche