Conseil communautaire du Grand Cahors

Le conseil communautaire du Grand Cahors avait lieu ce jeudi soir à Pradines. Parmi les sujets à l’ordre du jour, deux revêtaient une importance particulière, aussi bien pour les entreprises cadurciennes que pour l’organisation du territoire.

La première délibération concerne ainsi le projet de vente de cinq parcelles situées avenue de Monzie, à l’entrée sud de Cahors. Propriétés du Grand Cahors, ces parcelles abritent pour l’heure des maisons à l’état de friche. C’est l’enseigne Lidl qui est en train d’acquérir ces terrains. L’entreprise envisage ainsi de relocaliser son point de vente, actuellement situé au giratoire de la Beyne. Si elle est acquise par Lidl, cette surface cumulée de 3 097 m2 accueillerait un parking paysager.

Un accord a été trouvé sur le prix de vente à 200 000 €, alors même que la Direction de l’Immobilier de l’Etat avait estimé la valeur globale des parcelles à 164 530 €. Pour la collectivité, cette cession s’inscrit dans le projet de renouvellement urbain et d’aménagement de la zone économique de l’entrée sud, qui vise à permettre sa recomposition urbaine et commerciale. Elle a d’ailleurs été largement adoptée avec seulement trois votes contre et une abstention.

Immobilier d’entreprise : augmentation des aides

Par ailleurs, dans le contexte sanitaire actuel qui force l’arrêt partiel ou total d’un grand nombre d’entreprises, le conseil d’agglomération du Grand Cahors a voulu tendre la main aux entreprises. La collectivité a ainsi souhaité modifier son règlement d’aide à l’immobilier d’entreprise pour les deux prochaines années en élargissant l’accès aux aides de ce règlement à la plupart des professionnels du tourisme et des loisirs. Ce sont donc les hôtels, les campings ainsi que les restaurants et les débits de boissons hors de l’aire urbaine ou encore les activités sportives et de loisirs qui sont concernés.

Les modifications portent sur deux modalités ; l’augmentation du plafond de l’aide octroyée et la réduction du délai de carence entre deux demandes d’aide. Ainsi, le nouveau plafond est désormais fixé à 80 000 € au lieu de 50 000 €. Sachant que l’intervention du Grand Cahors est souvent adossée à un co-financement régional, la révision de ce plafond permettrait donc de parvenir à un total d’aide publique de 200 000 € contre 125 000 € actuellement. Quant au délai de carence, il passerait de trois ans à deux ans. Avec seulement deux voix contre, cet avenant s’applique pour une durée de deux ans.

Et aussi, une motion pour les commerces de détail

Le président du conseil Jean-Marc Vayssouze a également profité de cette séance pour présenter une motion visant à interpeller le gouvernement sur la nécessité d’accélérer la réouverture des commerces jugés « non-essentiels ». Adoptée à l’unanimité, cette motion dénonce notamment « l’injustice profonde » entre les commerces de proximité et les commerces en ligne.