Emploi. Il y a de nombreux postes à pourvoir sur le bassin de Figeac !
Le taux de chômage sur le bassin de Figeac est largement inférieur à la moyenne nationale, mais aussi régionale et départementale. Et ce grâce à l’industrie (aéronautique et agroalimentaire), au bâtiment et aux services à la personne.
Le bassin de Figeac comptabilise 34 % des emplois de tout le département du Lot (pour 31 % de la population). C’est le secteur le plus dynamique en terme d’économie, notamment grâce à la présence de la Mecanic Vallée qui concentre de nombreuses entreprises industrielles, sous-traitantes dans l’aéronautique. L’industrie au sens large (l’agro-alimentaire en fait partie) emploie deux salariés sur cinq dans le bassin de Figeac. Le taux de chômage n’est que 7,2 % sur ce secteur géographique, bien inférieur à la moyenne nationale de 11,3 %, régionale de 11,9 % mais aussi lotoise avec ses 9 %.
Plus de 2000 postes depuis début 2017
S’il y a actuellement une légère augmentation du nombre de chômeurs sur le Figeacois, Philippe Souquet, directeur de Pôle Emploi Figeac, la nuance et explique
« l’emploi salarié se porte bien sur le bassin de Figeac. En 2016, il y avait une augmentation de 2,3 % d’emplois salariés, nous sommes sur une des zones les plus dynamiques en terme d’emploi sur le Lot, mais aussi sur la région Occitanie ».
Sur les 5 dernières années, le nombre d’emplois salariés a augmenté de 7,7 %, soit 1 000 emplois supplémentaires créés.
Actuellement, 244 postes sont à pourvoir par Pôle Emploi et plus de 2000 postes ont été proposés depuis le mois de janvier 2017. Ils concernent essentiellement les secteurs de l’industrie, mais également le bâtiment et les services à la personne.
La difficulté pour ces entreprises est de trouver une main-d’œuvre qualifiée, sachant que plus de 50 % des demandeurs d’emploi sur le bassin de Figeac ont un niveau égal ou inférieur au BEP. « Les profils recherchés sont surtout des personnes qualifiées, avec un travail d’adaptation au poste si celui-ci n’est pas totalement en adéquation avec les expériences des candidats. Ainsi, Pôle Emploi propose des formations pour former des opérateurs régleurs dans l’industrie » poursuit Philippe Souquet.
Actuellement, les entreprises cherchent des soudeurs, des chaudronniers, des plombiers, électriciens ou encore des maçons ou charpentiers. Ainsi, Pôle Emploi travaille désormais pour mener les chômeurs à la qualification. Pour cela, le conseiller Pôle Emploi suit l’évolution professionnelle d’un demandeur d’emploi en travaillant avec lui sur un projet et une adaptation au marché de l’emploi local pour avoir des gens plus en adéquation avec le territoire. Les conseillers Pôle Emploi oublient également le métier de base du demandeur d’emploi mais travaillent désormais sur les compétences qui peuvent fonctionner sur un autre métier avec un accompagnement pour que le demandeur puisse être opérationnel.
Des difficultés à recruter
En ce qui concerne les postes très qualifiés, notamment ceux d’ingénieur, les entreprises rencontrent plus de difficultés de recrutement. « Pour les postes de cadre, les entreprises recrutent directement par leur site internet et leurs réseaux, ajoute Philippe Souquet. Ils finissent par trouver, mais cela prend plus de temps. Un ingénieur aéronautique préfère partir travailler dans la région toulousaine plutôt que dans le bassin de Figeac, et tout le monde est conscient de cette situation, élus comme chefs d’entreprise ».
Cette année, le forum départemental des métiers sera renouvelé au printemps à Cahors et le forum de l’industrie devrait être reconduit au mois de juillet. Le reste de l’année, en plus de l’accueil traditionnel, Pôle Emploi mène des actions ponctuelles, de quelques jours, avec des zooms sur des métiers et des mises en relations de demandeurs d’emploi et d’entreprises. À noter que 22 % des entreprises du bassin de Figeac envisagent de créer une embauche en 2017.
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