Êtes vous pour les animaux au bureau?

La démarche peut surprendre, mais venir avec son chien au travail n’a plus rien d’étonnant dans bon nombre de pays. Si en France la démarche se développe lentement, les bénéfices de la présence de nos amis les bêtes au travail sont importants. Et ça, Bio 46, le groupement des agriculteurs bio du Lot, l’a compris.

Depuis quelques mois maintenant, Lucile, l’animatrice élevage, amène régulièrement son chien Gnocchi au bureau. « Mon chien est vraiment important pour moi et avec les valeurs liées au bien-être animal que je porte par le biais de mon travail au quotidien, ça me paraissait évident d’en faire la demande à ma hiérarchie. Et après concertation avec l’ensemble de mes collègues, ils ont accepté ! Grâce à ça, le matin, il fait son sport en m’accompagnant sur le trajet et surtout, il n’est pas seul toute la journée. C’est vraiment une solution idéale pour lui et pour moi » précise-t-elle.

Le bénéfice est aussi pour l’ensemble de l’équipe car accueillir des animaux au bureau abaisserait avant tout le niveau de stress. Et en matière de lutte contre le stress, la France a bien besoin de s’améliorer. Selon une enquête The Workforce View in Europe de 2019, l’Hexagone se place à la 3ème place parmi les pays européens où les salariés se sentent stressés au quotidien, derrière l’Allemagne (20%) et la Pologne (25%).

Même si à Bio 46 l’ambiance semble déjà bien détendue, les collègues de Lucile ont l’air d’apprécier la présence de son compagnon à quatre pattes : « Gnocchi est notre rayon de soleil. » raconte Fanelli enthousiaste.  « Quand un dossier devient trop épineux et qu’on a besoin de prendre du recul, il suffit de faire quelques caresses au chien et de le voir tout heureux, pour se ressourcer et avoir le courage de se replonger dans les difficultés. Ce n’est pas mon chien, mais j’ai vraiment l’impression d’en profiter et d’échanger avec lui. Il est une des raisons pour laquelle je me sens bien au travail. ».

La venue de Gnocchi au bureau de Bio 46 a évidemment été réfléchie au sein du Conseil d’administration. Entre la concertation et l’adaptation de l’environnement de travail à la venue du chien, il a fallu s’organiser et poser quelques règles partagées par tous. « Gnocchi a son rôle au sein de l’équipe. Au final, on peut dire que tout le monde est content et ça, c’est le principal pour un employeur », explique Olivier Garrigues, président de Bio 46. « Pour notre association, l’inclusion animale est une évidence et je ne peux que conseiller l’aventure aux autres structures ! »

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