Faut-il voter aux régionales? Comment ça marche?

Les régions prennent des décisions qui concernent la vie de tous les jours en matière de développement économique, d’aménagement du territoire et de transports. Elles ont aussi dans leurs compétences les lycées, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle. C’est donc à partir des programmes concernant ces choix que notre choix doit se construire. Il faut aussi voir comment ils vont financer leur projet? Les choix politiques consistent généralement à enlever aux uns pour donner aux autres, le portefeuille n’étant pas extensible.

Il faut aussi bien sur tenir compte de ce que les candidats ont fait jusqu’à présent avec qui ils s’allient.

Voter ce n’est pas facile, il n’y a pas de choix miraculeux, on peut se tromper, mais il vaut mieux se tromper que ne rien faire. On fait moins d’erreur si on s’informe, si on pèse le pour et le contre.

Une région ça sert à quoi?

Les régions prennent des décisions qui concernent la vie de tous les jours en matière de développement économique, d’aménagement du territoire et de transports. Elles ont aussi dans leurs compétences les lycées, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle.

Tous ces thèmes ont un impact sur le réchauffement climatique, probablement les choix les plus graves que nous ayons à faire. Il faut en tenir compte, notre avenir en dépend!

Le mode de scrutin, comment les candidats sont élus?

On vote pour une liste.

C’est un peu compliqué, parce qu’on souhaite qu’il y ait une certaine proportionnalité entre le nombre de voix obtenues et le nombre de candidats retenus dans une liste.

Mais on souhaite aussi qu’il y ait une majorité au conseil régional afin qu’il puisse gouverner.

Par conséquent les listes qui ont le plus de voix sont favorisées, à l’inverse ceux qui en ont peu sont éliminés.

Voici donc la règle, accrochez vous:

Si une liste obtient la majorité absolue des suffrages exprimés à l’issue du premier tour, elle se voit attribuer 50 % des sièges, plus une prime de 25 % du nombre de sièges à pourvoir, afin de lui assurer une majorité confortable. Les sièges restant sont répartis, à la proportionnelle, entre les listes ayant obtenu au moins 5 % des voix. Si aucune liste n’atteint 50 % des suffrages exprimés, un second tour doit être organisé.

Au second tour, seules les listes ayant recueilli 10 % des voix au premier tour peuvent se maintenir. Celles qui ont comptabilisé au moins 5 % ont la possibilité de fusionner avec une liste encore en course. La liste arrivée en tête, au second tour, reçoit la moitié des sièges auxquels s’ajoute la prime majoritaire de 25 %. Tandis que les listes qui ont obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés se répartissent, à la proportionnelle, les autres sièges