Gabriel BOGHOSSIAN à la galerie d’art de Villefranche-du-Périgord

 

LE VERNISSAGE AURA LIEU LE SAMEDI 7 MAI A PARTIR DE  10H30

Gabriel Boghossian

Lorsqu’un jour, je suis tombée sur une exposition de Gabriel Boghossian, j’ai été immédiatement fascinée, enthousiasmée par cette peinture onirique, fantastique qui disait tant de choses…Et qui surtout, plaçait l’être humain au centre du monde! Mais quel monde ! Une toile, puis deux, puis trois… et on se laisse emporter ! Gabriel Boghossian, avec un talent tout en finesse et subtilité, nous dirige dans son univers aride, nous entraîne et nous met carrément en face des réalités. » […] Marie-Claire D’ARMAGNAC

Un artiste étonnant, sa peinture onirique, dépeint notre société comme étant « à la dérive ». L’homme étant, selon lui, aliéné, vivant sur une terre appauvrie, sans grandes ambitions.

Ses tableaux représentent des paysages imaginaires qu’il crée à la peinture à l’huile et, ou à l’encre de Chine, en grand format.

UNE OSCILLATION ENTRE UN ANCIEN MONDE DETRUIT ET UN NOUVEAU MONDE A VENIR 

Des tableaux qui sortent de l’ordinaire, qui étonnent et interrogent. Il n’est pas rare qu’il soit associé aux surréalistes mais il se rapproche plus précisément des oniristes. L’univers de Gabriel BOGHOSSIAN est fascinant, on y découvre une ambiance cosmique, absence du temps, sorte de bulle où s’infiltrent des anecdotes de la vie.  Des formes d’humanité apparaissent, sous un aspect minéral, ou bien se fluidifient dans l’évanescence d’un mirage. Le surréel s’impose, la cruelle réalité de la vie, la réalité implacable, bien plus terrifiante que la fiction. Nous distinguons les hommes dans leur exil permanent. La vanité de l’homme s’installe. Les pierres portent en leur sein l’anéantissement des civilisations, à chaque instant tout peut être remis en cause. Nous pourrions imaginer l’apocalypse. Cependant, il n’en est rien, des signes de lueur d’espoir et de vie en partage reprend miraculeusement ses droits. Gabriel BOGHOSSIAN ne dérive pas dans le démoniaque, il est tout simplement en cohérence avec son temps. Il met en situation visuelle le non-dit. Chaque œuvre demande à être regardée en détail, à être décryptée par la pensée. L’artiste nous propose un voyage vers une destination inconnue où l’interrogation s’impose. Les empilements de pierre et de carcasses fossilisées témoignent de civilisations perdues. La mémoire demeure par les gestes et les cérémonies, dans les vestiges des cités désertées.

Ses tableaux figuratifs, transportent les visiteurs vers des cités antiques qu’on croit reconnaître alors qu’elles sortent tout droit de l’imagination de l’artiste. Ces cités imaginaires paraissent suspendues qui pourrait être paradisiaques sans la présence des personnages étranges, caricaturaux. Le peintre représente les hommes et les femmes avec ironie, en les transformant à la manière des peintres naïfs et artistes médiévaux, il joue sur l’intemporalité . Le parcours humain dérisoire, n’a pas d’âge.

C’est une peinture qui touche l’âme. Grâce au talent de Gabriel BOGHOSSIAN, nous touchons à l’infini et de fait, les questions fondamentales se posent :

« D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? »

Pour mémoire, la galerie est ouverte du jeudi au samedi de 10h30 à 12h00 et sur rdv au 06 56 74 04 93

A bientôt, Maud et Salvatore Orlando