Gourdon. À l’hôpital, un service périnatal très complet

Le service périnatal a de nombreuses facettes. Il est actuellement géré par trois sages-femmes, une aide soignante et une auxiliaire de puériculture.

 
 

Les sages-femmes, Nadine Lasseyre, Isabelle Franzetti et Emmanuelle Van Parybs, détaillent leurs compétences.

 
 

Qu’offrez-vous à vos patientes ?

 
 

En premier lieu, notre objectif principal est de permettre un accompagnement de proximité. La prise en charge des patientes débute par des consultations gynécologiques dès le plus jeune âge. Vient ensuite le suivi de la grossesse quand elle survient et la préparation à la naissance, et, suite logique, le soutien à l’allaitement, la rééducation périnéale, le suivi et la prévention.

 

Tout commence dès le plus jeune âge ?

 
 

À partir de 13, 14 ans, dès l’apparition des règles, nous recommandons une contraception adaptée, comme la prescription de la pilule contraceptive ou la pause et le suivi d’un stérilet. Nous avons aussi un rôle à jouer en matière d’interruption volontaire de grossesse (IVG), à leur côté psychologiquement, et médicamenteuse dans certaines conditions.

 
 

Vous êtes prépondérantes dans la détection de cancers ?

 
 

Nous enseignons aux jeunes filles l’autopalpation des seins pour la détection de cancers précoces et nous effectuons des frottis pour le dépistage du cancer du col de l’utérus. Dans ce cadre du dépistage du cancer, nous avons participé à l’octobre en rose et bleu dédié à cette maladie. En effet, nous avons les compétences pour la détection de ce type d’affections. Quand nous décelons des anomalies, notamment par des examens échographiques, nous prescrivons des analyses complètes et nous demandons au médecin traitant d’en assurer le relais.

 
 

Consultations : rendez-vous et informations au 05 65 27 65 42, du lundi au vendredi, de 9 heures à 17 heures.

 
 

Régine Delsol, médecin chef de pôle de Cahors assure une consultation par semaine, le Dr. Léonard de Cahors est présent le mercredi ou le vendredi, et un pédiatre toujours de Cahors, vient l’après-midi du mardi.

 
 
Propos recueillis par Patrick Leleu La Dépêche