Gourdon: Améliorer le réseau d’alimentation en eau potable…

Parmi tous les projets entrepris par la municipalité on trouve celui de la rénovation et de la modernisation du réseau d’alimentation en eau potable. La Dépêche a rencontré Jean-Pierre Cousteil en charge de celui-ci et Anita Lort qui gère l’aspect technique.

Quel est l’état du réseau d’eau potable ?

Jean-Pierre Cousteil. Un arrêté de l’Etat nous oblige à un rendement minimum de 65 %. Nos premières installations datent de 1950. Les amendes et les fuites d’eau se répercutent sur le prix, pour 1 mètre cube consommé nous en payons deux au Syndicat de la Bouriane. Nous avons un rendement de 50 %. La ville possède un réseau difficile à maîtriser, dans beaucoup de cas nous ne disposons pas de plan, les fuites en terrains rocheux sont dures à localiser.

Où en êtes-vous des travaux ?

J-P.C. Nous travaillons le renouvellement des canalisations fuyardes, la sécurisation des réseaux par la réalisation de bouclages entre secteurs avec mise en place d’organes de gestion et la pose de compteurs de sectorisation sur le réseau. Nous avons supprimé des bras morts pour la potabilité de l’eau et mis des purges automatiques. Nos priorités étant de réduire les fuites sur le réseau et d’améliorer la qualité de service aux usagers.

D’où votre intervention ?

Anita Lort. Je m’occupe de la maîtrise technique des ouvrages et dois rendre possible le contrôle des installations et des débits. Ainsi la commune a pu équiper son réseau de compteurs pour mesurer les volumes qui transitent et ces données que nous recevons par liaison sont interprétées en graphiques, ils indiquent les pics de consommation et une fuite à un endroit précis et son importance. La création de bouclages est une mesure pour la sécurité, ainsi un secteur peut être coupé mais les usagers fournis par un autre.

Quel est le coût de cette modernisation du réseau ?

J-P.C. Le coût total est de 700 000 € HT (études et travaux), une aide financière de 192 000 € nous a été allouée par le Bassin Adour/Garonne dans le cadre d’un appel à projet lancé en 2016. Le réseau gourdonnais est de 127 km, nous avons rénové les canalisations les plus fuyardes sur 4,8 km et renouvelé ou complété 53 vannes. Les travaux ont commencé mi-novembre 2016 et s’achèveront en avril 2017 sur les secteurs critiques de la Route de Salviac, Bajou, Marty et Buffavent.