Gourdon. Conseil municipal d’avril

Lors de la réunion du Conseil municipal de Gourdon du mois d’avril, les budgets ont été adoptés dans leur intégralité. Les restrictions financières réalisées en moins d’un an sur les dépenses et les investissements de la municipalité ont permis un résultat excédentaire de 687 077 euros, résultat reporté sur 2021. De quoi redonner de l’élan au budget de la commune et un bol d’oxygène pour palier à la baisse des dotations de l’État qui depuis 2012 ont chuté de 60 %.

Néanmoins, le budget est un véritable travail d’équilibriste, un plan de travail sur 3 ans est envisagé sur la base de plusieurs scénarios qui permettront un ajustement au fil des mois. La mutualisation en sera la pierre angulaire, pour l’exemple, le serveur informatique vieillissant de la mairie de Gourdon et de la CCQB doit être remplacé et sera installé à la communauté de communes. Il sera également disponible pour les communes qui le nécessiteront.

Le budget primitif principal 2021 de la commune pour la section de fonctionnement s’équilibre à 4 938 976,01 € et pour la section d’investissement à 1 116 121,52 €.

Une bonne nouvelle : l’impôt foncier ne subira pas d’augmentation pour 2021.

La dangereuse traversée des piétons sur la D704 située entre la zone de loisirs Écoute s’il pleut et Laumel, zone appelée à se développer en termes d’activités de loisirs, doit être sécurisée. Il a été voté favorablement le devis de renforcement des accotements de la chaussée fortement dégradés, un aménagement piéton de 1,40 m correspondant aux normes nécessaires aux personnes à mobilité réduite, et des radars pédagogiques seront installés dans les deux sens de circulation, ainsi que des passages piétons.

De même il a été approuvé l’engagement dans le programme « Petites villes de demain » en partenariat avec la CCQB. Ce programme vise à donner aux communes de moins de 20 000 habitants qui rayonnent et exercent, pour tout le territoire qui les entoure, des fonctions essentielles de centralité, ainsi qu’à leur intercommunalité, les moyens de concrétiser leurs projets de revitalisation pour redevenir des villes dynamiques, où il fait bon vivre et respectueuses de l’environnement. Le programme est déployé sur une période de six ans : 2020-2026.

La Dépêche