Grand Figeac: Vincent Labarthe nouveau président

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C’est fait, sans grande surprise, Vincent Labarthe est le nouveau président de la communauté. Il a fait le choix de s’entourer des mêmes vice-présidents.

Sachant mieux que personne que les urnes peuvent jouer des tours, Vincent Labarthe est resté discret ces derniers jours. Sans surprise, pourtant il a été le seul candidat à se présenter à la fonction de président du Grand Figeac, ce samedi matin, à l’Espace Mitterrand où siégeaient 121 des 126 élus du territoire, puis 114 en cours de séance. Ses pairs l’ont élu par 110 voix, moins 10 blancs et un nul.

Sans surprise également, le nouveau président élu a annoncé souhaiter reconduire le précédent bureau. Malgré, une fois encore, la demande de Didier Bouissou, maire de Lentillac Saint Blaise, de voir la gent féminine mieux représentée. Vincent Labarthe s’en est justifié ainsi : «Nous sommes à deux ans d’une nouvelle échéance, donc sur un mandat qui se déroule. On aurait pu faire le choix de rentrer de nouvelles personnes, on a fait le choix de représenter l’équipe sortante, pour ne pas remettre en cause un certain nombre d’équilibres. Si nous étions en début de mandature clairement j’aurai revu ce choix, d’autant que nous avons 30 % de femmes siégeant au Grand Figeac. Je précise qu’elles sont 7 femmes sur 39 au bureau».

À la question d’Henri Szwed de connaître avant le vote la fonction qui serait occupée par chaque président, afin de voter pour une responsabilité et non une fonction, Vincent Labarthe a tranché : «C’est le choix du président d’attribuer les fonctions, je l’assume. Je chargerai les vice-présidents du contenu de leurs missions une fois élus».

Les votes ont alors débuté, et semble-t-il les candidats ont parfaitement convenu à l’assemblée. Il aura fallu attendre 13 heures, pour qu’au 10e scrutin de cette journée, une 2e candidature émerge au poste du 9e vice-président. C’est Philippe Brouqui (Figeac) qui a candidaté face à Roland Gareyte, vice-président sortant, et doyen après Martin Malvy de cette assemblée. Il passe avec 30 voix de plus que Philippe Brouqui, actuel co-président de Figeac Quercy Foot.

Notons que le mieux élu est Jean-Claude Laborie (maire de Faycelles) avec 113 voix.

Martin Malvy déclarait : «Bravo à M. le président et aux vice-présidents, et surtout à ceux qui les ont élus, car c’est de ce côté-là que se situe la réussite. Bon vent à votre équipe».


Les vice-présidents sont :

1er André Mellinger, 121 exprimés, 108 votants, 13 blancs, 1 nul. 2e Christian Caudron, 105 voix, 15 blancs ou nuls, 1 Magné. 3e Bertand Cavalerie, 101 voix, 1 voix A. Soto, 1 voix J. Borzo, 17 blancs ou nuls. 4e Jean-Luc Nayrac, 108, 1 G. Laffon, 1 H. Szwed, 10 blancs ou nuls. 5e Fausto Araqué, 103 voix, 17 blancs ou nul. 6e Michel Lavayssière, 98 voix, 3 G. Ségala, 1 A. Soto, 1 B. Laborie, 17 blancs ou nuls. 7e Stéphane Bérard, 105 voix, 1 G. Ségala, 14 blancs ou nuls. 8e Christine Gendrot, 100 voix, 2 C. Bergès, 1 M-C. Luciani, 2 R. Gareyte, 1 C Marinho, 1. L. Martin, 1 N. Faure, 12 blancs ou nuls. 9e (deux candidatures présentées) 69 Roland Gareyte, 39 P.Brouqui, 1 J-M Costes, 1 Delmas, 1 Borzo, 1 Laccarière, 1 Marinho, 7 blancs ou nuls. 10e Michel Delpech, 98 voix, 1 Borzo, 20blancs ou nuls. 11e Jacques Coldefy, 105 voix, 1 G.Magné, 1 P. Dellac, 12 blancs ou nuls. 12e Jean-Pierre Espeysse, 109 voix, 1 G. Ségala, 1 N. Faure, 8 blancs ou nuls. 13e Jacques Andurand, 104 voix, 1 J. Virolles, 2 P. Dellac, 12 blancs ou nuls. 14e Jean-Claude Laborie, 113 voix, 6 blancs ou nuls. 15e Jean Laporte, 106 voix, 1 C. Faure, 1 N. Faure, 1 M. Leroux, 10 blancs ou nuls.


Le chiffre : 15

vice-présidents > au Grand Figeac. Le bureau lui est constitué du président, des 15 vice-présidents, de 22 autres membres et de la présidente du CIAS.


«Que nos missions soient mieux comprises»

Tout juste élu, Vincent Labarthe a fait sa 1re déclaration de président du Grand Figeac : «Mon engagement sera total. Je suis sensible au soutien fort que vous m’avez témoigné. Je ferai avec ceux qui m’entoureront tout mon possible pour poursuivre la dynamique de ce territoire. Je n’ai ni le charisme, ni l’autorité, ni l’expérience et le réseau de mon prédécesseur, donc je voudrais vous dire quelle sera ma méthode».

Sur l’organisation, il a appelé à renforcer la communication transversale, parlant de visiter les 92 communes avec ses vice-présidents, d’aller à la rencontre des personnels communautaires. Il a mis en avant la nécessité de revoir l’organisation des services.

«Nous devrons communiquer pour que nos missions soient mieux comprises, mieux qu’elles ne l’ont été jusqu’à présent», insistait-il.

Évoquant le fait que certains souhaitent rejoindre d’autres collectivités, il a rappelé la nécessité de conserver un maximum de moyens. Dressant la feuille de route de sa politique, il concluait : «Nous devons être un bloc au service du territoire, n’opposons pas communes et communauté de communes. Il faut conforter ce bloc communal et intercommunal au service des citoyens. Donc avoir une capacité de résilience plus forte que d’autres, plus grande car nous prendrons des coups et nous devons être prêts à nous serrer les coudes».