Grippe aviaire: La chambre d’agriculture demande…

aval aviaire

Lors de sa dernière session, vendredi dernier, la chambre d’agriculture du Lot a adopté une motion sur les mesures liées à l’influenza aviaire.

Elle rappelle qu’elle travaille «aux côtés de l’administration» pour éradiquer l’épizootie, mais elle réclame également que ne soient pas «ajoutées des contraintes sans fondement».

En outre, la Chambre d’agriculture s’intéresse à deux volets financiers :

D’abord l’aval de la filière. Elle méritera d’être «accompagnée au même titre que l’amont» ; les entreprises en aval devront effectivement recourir au chômage partiel, et «auront de gros besoins en trésorerie».

Ensuite la reprise de la production : elle sera accompagnée de «nouvelles normes de biosécurité et de gestion des effluents», qui nécessiteront elles aussi des investissements de la part des éleveurs.

La chambre d’agriculture réclame donc qu’un dispositif soit mis en place «le plus rapidement possible, avec un taux d’aide suffisant», afin de permettre aux éleveurs de réaliser les investissements pendant le vide sanitaire.

Non professionnels

Enfin la motion évoque un dernier point, celui des détenteurs de palmipèdes non professionnels, pas concernés par le vide sanitaire demandé aux professionnels. Certes cette différence «ne doit pas» remettre en cause «l’effort de vide sanitaire» consenti par les professionnels, indique la Chambre consulaire. En revanche, elle demande à l’État de «porter son effort sur le recensement et la mise en place de mesures strictes» sur ces non professionnels.

La Dépêche