Jean-Guy Eymet fait le point sur l’hôpital de Gourdon

hopital gourdonJean-Guy Eymet, directeur de l’hôpital de Gourdon, va partir à la retraite au milieu du mois de mars. Arrivé en août 2014, il nous donne ses impressions avant son départ.

Quel souvenir vous laissera l’hôpital de Gourdon ?

C’est un établissement très attachant avec une très bonne équipe. Le contexte extérieur montre également un intérêt de la population, des politiques, de l’ARS et de tous les partenaires. Gourdon a la volonté d’avancer et cela donne un contexte positif. Il y aura aussi le fameux dossier du scanner et de l’imagerie qui est un exemple exceptionnel du transfert d’un cabinet libéral sur un établissement public avec une équipe de radiologues exceptionnels. C’est un hôpital de qualité et de proximité.

Quels sont les dossiers en cours ?

Les travaux des urgences sont en cours, ils seront livrés, cette année, après la période d’été. Le réaménagement de l’Ehpad doit répondre aux besoins des populations accueillies avec une unité de soins de longue durée, un pôle d’activité de soins adaptés. Il faut créer une unité d’hébergement temporaire et fonder une unité psychotique vieillissant. Les personnes âgées n’ont pas les mêmes besoins.

Quelle est la situation financière de l’établissement ?

Elle est difficile comme dans de nombreux hôpitaux, peut-être un peu moins difficile à Gourdon. Nous avons pourtant grossi notre activité, mais nous sommes dans des injonctions contradictoires, on doit faire mieux avec moins. Depuis 30 ans que j’exerce, le métier de directeur a changé de contexte. Les difficultés que l’on rencontre sont des difficultés financières qui entraînent des contradictions vis-à-vis du personnel et des conditions de travail. Et ces conditions sont de plus en plus difficiles à gérer ou à accepter. Mais, il faut aller de l’avant. C’est ce qui nous motive à bouger et à faire avancer les choses. Ce qui est négatif peut aussi être positif.