La cigogne soignée va retrouver Mercuès

. Proche de la mort le mois dernier, une cigogne a été prise en charge par l’office national de la chasse et de la faune sauvage puis par l’association Essor de Tonneins. Après un mois de soins, elle va être relâchée à l’endroit même où elle avait été récupérée, à Mercuès.

Le 26 janvier dernier, une cigogne très affaiblie était trouvée à Mercués, par des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Les gelées enregistrées lors de la seconde moitié du mois ayant probablement empêché l’oiseau de se nourrir, c’est dans un état d’amaigrissement très avancé que ces derniers confiaient l’animal à la clinique vétérinaire de Pradines.

Après deux jours de soins, une fois réchauffée, la cigogne était transportée par des bénévoles vers Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, où se situent les locaux de l’Essor, centre de soins pour animaux dépendant de la SEPANLOG. Là, prise en charge par les soigneurs du centre, l’oiseau s’est refait une santé et sera relâché par Marlène Seguin, Wanda Begot, toutes deux employées par l’association Essor, accompagnée des gardes de l’ONCFS du Lot, de la vétérinaire ayant procuré les premiers soins et probablement de nombreux curieux amoureux des animaux sur son lieu d’hivernage à Mercués.

Outre la cigogne, les employés et bénévoles de l’Essor ont accueilli et soignés près de 600 animaux l’an dernier dont quelques espèces remarquables : 3 grands-ducs, un aigle botté, 2 balbuzards et un milan royal pour les oiseaux, bon nombre de hérissons et entre autres un loutron.

L’animal âgé de quelques semaines a été recueilli en Vendée, au côté de ses frères et sœurs morts de faim près de leur mère victime de la circulation routière en juin dernier. Soignée à la clinique vétérinaire de Nantes, la jeune loutre a été transférée vers le centre tonneinquais, seule structure en France à posséder un bassin pour loutres. Nourrie 15 jours au biberon, puis avec des truites mortes, il a fallu ensuite se substituer à sa mère et lui apprendre à pêcher… Grâce à toute une chaîne de solidarité, l’association a donc pu prendre en charge l’achat des truites nécessaires à son alimentation. La découverte tout d’abord d’une grenouille et ensuite d’un campagnol morts dans son enclos laisse à penser qu’elle est maintenant prête à retrouver son habitat naturel. Son lâcher dans la nature n’étant plus qu’une question d’autorisations administratives.


Le fonctionnement bénévole de l’Essor

L’essor a pour vocation d’apporter des soins aux animaux blessés. Elle fonctionne grâce au bénévolat, si vous avez quelques heures de libre, vous pouvez rejoindre l’équipe. Vous pouvez aussi la soutenir par des dons qui seront déductibles de vos impôts… Un geste simple pour aider des passionnés. Contact : 05 53 79 91 41.