La présidente de la Commission Egalité Femme-Homme à Cahors et à Rampoux

Ce 29 avril, Nadia Bakiri, conseillère régionale, et présidente de la Commission Egalité Femme-Homme, a rencontré, à Cahors, les membres de l’Union des Entreprises Lotoises soutenue dans le cadre de l’appel à projet Egalité Femme-Homme 2021 pour leur projet « Un avenir au féminin » avant de se rendre à Rampoux pour s’entretenir avec la Compagnie les MoustachuEs soutenue pour leur projet « Ecriture et conception dramaturgique du spectacle CORPUS autour des représentations féminines, des stéréotypes de genres et autres normes ».

Ces 2 structures appartiennent au contingent de 42 structures soutenues dans le cadre de cet appel à projets Egalité Femme-Homme 2021, qui comprend 2 volets thématiques :  

Volet 1 : agir pour l’égalité professionnelle et la mixité des métiers 

Volet 2 : lutter contre les violences sexistes et sexuelles  

Montant total des subventions en 2021 : 249 617 euros  

Nadia Bakiri était particulièrement heureuse d’être dans le Lot, d’une part parce que c’est le territoire de son enfance (ses parents étaient commerçants à Puy-l’Evêque) et d’autre part, parce qu’elle était en compagnie de Marie Piqué, vice-présidente de la Commission Egalité Femmes Hommes, qu’elle préside. Dès le début de la mandature, la Région a mis en place une commission spécifique, unique en France, dédiée à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Elle a vocation à contribuer à des actions fortes afin de promouvoir plus d’égalité de droit, et de lutter efficacement contre toutes formes de violences faites aux femmes. L’objectif est de soutenir les actions innovantes et partenariales menées en Occitanie en faveur de l’égalité femmes-hommes. Parmi les actions phares mises en place par la Région en faveur de l’égalité femmes-hommes : le dispositif Génération Egalité.  Il s’agit d’un dispositif unique en France qui a permis de sensibiliser plus de 140 000 élèves depuis son lancement en 2017 et qui tend à continuer de se développer.

« La Région Occitanie est la seule région à avoir une telle commission » a rappelé Marie Piqué. « La Région est le bon échelon. Je rappelle qu’au début Monsieur Pradié qui était conseiller régional à l’époque n’avait pas souhaité siéger à la commission même si depuis les LR se sont rattrapés » a souligné Nadia Bakiri.

> Nadia Bakiri s’est rendue à Perpignan, Tarbes, Rodez, Marvejols, Luchon, Montpellier, Mazamet, Moissac, Nîmes, elle était hier à Cahors et sera au Lycée du Mirail à Toulouse le 4 mai, à Castelnaudary, dans l’Aude, le 20 mai.   Ces déplacements sur le terrain sont également l’occasion de rencontrer les associations soutenues dans le cadre de l’appel à projets pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes comme ce fut le cas hier dans le Lot. Parmi les autres associations rencontrées : des associations qui accompagnent les femmes victimes de violences sexistes, sexuelles, conjugales et intrafamiliales, comme l’association AFFIRMEE à Figeac. En effet, les violences et les inégalités sont exacerbées en cette période de crise sanitaire et Nadia Bakiri a soutenu que « c’est en allant sur le terrain que l’on pourra mettre en place des politiques publiques adaptées aux besoins de chaque habitant et habitante d’Occitanie et c’est ainsi que l’on garantira une équité territoriale et une égalité de droits ». 

Autre grave conséquence de la crise sanitaire contre laquelle la Région a décidé d’agir : la pauvreté et notamment la précarité des jeunes.  Pour lutter contre la précarité menstruelle des lycéennes, tout en contribuant aux objectifs d’égalité réelle entre les filles et les garçons la Présidente a annoncé à l’occasion du 8 mars 2021, la distribution à partir de mi-mai de protections hygiéniques jetables, bio et respectueuses des normes sanitaires et environnementales aux 31 500 lycéennes boursières et/ou en situation de précarité (établissements scolaires publics et privés). 

Medialot

Rapport annuel sur la situation en matière d’égalité Femmes-Hommes – Année 2019

Les stéréotypes mis en pièce : interroger les représentations de genre au collège par l’écriture théâtrale et le jeu Manon Pricot