La sècheresse et l’orage

C’est en 1303 qu’on a connu la sécheresse la plus importante du millénaire. On pouvait traverser le Rhin sec à pied.

Le climat avait changé, une longue période climatique caractérisée par des températures plus basses et des glaciers en progression nommé  petit âge glaciaire avait précédé.

Cette transition climatique n’a pas été sans conséquences et serait, au moins, partiellement responsable de la Grande Famine – la plus grande famine paneuropéenne du dernier millénaire qui a tué des millions de personnes – entre 1315 et 1321, mais aussi de la peste noire – une pandémie dévastatrice qui a tué 25 millions d’Européens -, entre 1346 et 1353.

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En 1949, l’été a commencé plus tôt. Il faisait déjà plus de 30°C en avril dans la moitié nord, et la sécheresse a duré tout l’été avec des températures extrêmement élevées.

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Des orages mais plus de 60% de pluie en moins cet été en Occitanie.

Pascal Boureau est ancien prévisionniste à Météo France  « Ce qui se passe dans ces situations ou on a de l’air très sec dans les basses couches de l’atmosphère, c’est que les nuages qui arrivent au dessus de nos têtes, ils peuvent précipiter. Mais les gouttes d’eau n’atteignent pas le sol. Elles s’évaporent avant de tomber sur le sol, alors que dans les zones de relief en montagne, on a bien la pluie, mais en plaine, du coup, on passe à travers

Une averse et une pluie, ce n’est pas pareil, explique Sandrine Lafont. Elle est prévisionniste à Météo France : « Une averse, ça tombe plus fort en peu de temps. Une pluie, c’est plus continu et moins fort, explique-t-elle. Une averse qui donne dix millimètres en peu de temps ne peut pas réhydrater un terrain. Il faut que ça tombe doucement pour hydrater un terrain, surtout quand il y a de l’argile. Une averse de 30 mm va être effectivement sur un terrain sec moins efficace qu’une pluie de dix millimètres. Puisque 30 mm, les pluies vont ruisseler et ne pas être efficaces alors que 10 mm en deux heures vont être beaucoup plus efficaces pour réhydrater un terrain. 

Des routes coupées suite aux orages

Mardi 6 Septembre

Suite aux violents orages qui ont touché le Lot ces dernières heures, voici le point sur les routes départementales ce mardi 6 septembre matin.

Les équipes du Département en charge des routes sont fortement mobilisées depuis lundi soir. La vallée du Lot, le Quercy Blanc et le nord du Lot du côté de Saint-Céré et Bretenoux ont été les secteurs les plus impactés par les intempéries.

Une soixantaine d’interventions ont déjà été enregistrées, principalement pour des arbres couchés sur la chaussée.

Quelques routes sont encore fermées à la circulation ce mardi matin ; la situation devrait s’améliorer dans la journée :

  • la RD 12 au carrefour avec la RD 656 à Villesèque (chute d’un poteau France Télécom avec présence de câbles sur la chaussée),
  • la RD 3 à Loubressac (entre Glanes et Estal),
  • la RD 140 à Cornac (jusqu’à la RD 40),
  • la RD 40 (Teyssieu/Sousceyrac),
  • la RD 673 à Padirac (câbles et poteaux France Télécom sur chaussée).

Et de nombreuses interventions de balayage ou d’enlèvement de branches suspendues sont encore nécessaires.

Le Département

Lot – Orages : 300 appels de secours, plus de 50 interventions et 3 départs de feu

160 pompiers ont été mobilisés. 

Les pompiers du Lot ont été assez fortement mobilisés ce lundi 5 septembre, en fin d’après-midi, suite aux fortes intempéries. Les orages localement violents se sont abattus tout d’abord sur le secteur de Cahors avant de toucher ensuite le nord du département et notamment Saint-Céré et Bretenoux. Au total, suite aux quelques 300 appels de secours, les pompiers du Lot ont réalisé plus d’une cinquantaine d’interventions pour des arbres ou des poteaux brisés ou arrachés et pour des toitures endommagées. Bilan à compléter par trois départs de feux de végétation déclenchés par des impacts de foudre. Ces interventions ont mobilisé environ 160 sapeurs-pompiers entre 18 h 30 et 22 h. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer.

Medialot

Un plafond d’école s’est effondré à Cahors

Le plafond d’une classe de l’école Bellevue à Cahors n’a pas résisté aux trombes d’eau qui se sont abattues sur la ville. La toiture protégée par une bâche de sécurité depuis plusieurs semaines, dans l’attente de travaux, a cédé, occasionnant l’effondrement du plafond d’une classe. Fort heureusement, la salle de cours était vide à ce moment-là. Les élèves ont été répartis dans les autres établissements de la ville, afin de poursuivre leur scolarité. 

ActuLot