la Vallée du Lot et du vignoble se protège des inondations

En fin d’année 2019, les élus communautaires ont été réunis pour rencontrer, à l’initiative du président de la Vallée du Lot et du vignoble, Marie-Hélène Privat et Alexandra Roche. Elles ont respectivement présenté la compétence Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi) et le Programme d’action de prévention des inondations (Papi). Même si les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) exercent la compétence Gemapi, le maire n’en continue pas moins d’assurer certaines missions de police en la matière. Les EPCI sont une structure regroupant les communes pour exercer leur compétence. Ils peuvent déléguer tout ou partie de l’exercice de la Gemapi à des syndicats mixtes, afin de déployer une gestion cohérente de l’eau à l’échelle des bassins-versants.

On distingue différents types d’inondations : crue ou débordement de cours d’eau, ruissellement en surface, submersion marine, remontée de nappe phréatique, rupture d’ouvrage et autres (débordement de lac, rupture de poche glacière, réseau d’eau pluviale…). Ces différents types d’inondations peuvent être liés entre eux. À l’origine de ces phénomènes, sauf cas de rupture d’ouvrage, se trouve un aléa météorologique : forte pluie en intensité ou en durée pour le ruissellement et pour les crues, ainsi que les remontées de nappe, orages, tempêtes… Les inondations peuvent faire l’objet des faits aggravants : l’état des sols peut aggraver le phénomène de ruissellement, comme des sols gelés, très secs ou à l’inverse saturés en eau. Les crues peuvent être aggravées par la fonte des neiges au printemps.

Alexandra Roche a complété par la présentation du Papi. Il s’agit avant tout d’un contrat passé entre les collectivités locales et l’Etat. Sa mise en application nécessite l’intervention de nombreuses structures administratives. Il est porté à l’échelle d’un bassin de risque homogène, ce qui permet de mener des actions cohérentes sur l’ensemble d’un territoire et de bénéficier de subventions de l’Etat et d’autres partenaires. Restera à voir l’impact financier pour chacun.

La Dépêche