Le « buen vivir » en Bouriane : cueillette sauvage à la source….
Le « Buen Vivir » en Bouriane :
cueillette sauvage à la source par une belle journée ensoleillée de novembre….
Cresson et orties pour la soupe.
Menthe sauvage et prêle pour les préparations médicinales.
Eau de la source pour tirer le meilleur profit de ces ingrédients 100 % santé.
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Qu’est ce que le « Buen Vivir » ?
(1ère partie)
« Le Buen Vivir est un terme en fait intraduisible car il va bien au-delà du simple “bien vivre”. C’est une véritable philosophie de vie, proposant une alternative à l’idéologie occidentale du développement fondé sur la croissance et la consommation. Il s’agit du “vivre ensemble” mais dans la diversité et l’harmonie avec la nature….
L’attention que nous portons à la Nature tient à sa valeur intrinsèque et à sa puissance d’humanisme, pas à son potentiel économique.
Notre souci de sauvegarde de la biodiversité, du bien être animal, de la sauvegarde des forêts primaires, des fleuves et des mers, ne réduit pas l’attention que nous portons aux autres humains, elle l’augmente ! Cet «homme augmenté» est bien opposé à celui que nous propose la dérive scientiste actuelle basée sur l’égo-homo-centrisme, la domination, l’exploitation, le mépris de l’autre et de la Nature.
Le combat peut sembler inégal entre deux visions de l’homme et de son monde vital, tant les forces opposées sont différentes.
Se battre pour une nappe phréatique, une forêt ou une espèce menacée est pourtant à l’image de ce qui identifie ceux qui partagent une autre vision du monde.
Certains, comme Remy Fraisse y ont perdu la vie pour avoir défendu une «simple» zone humide ! Parce que nous avons pris conscience que ce «simple» était un «tout», notre engagement rejoint celui de ces autres cultures qui nous appellent aux BUEN VIVIR.
Aller vers une société du Buen Vivir passe ainsi par un questionnement de nos relations aux autres, au temps, à la Nature. Aux autres parce qu’il fonde les sociétés humaines sur le partage et l’échange, sur la coopération et non sur la compétition et la domination.
Au temps car, à l’image de la Nature, il fait l’éloge de la lenteur, de l’écoute, de l’observation tout comme il fait l’éloge du partage des savoirs, des savoirs faire, de l’histoire.
A la Nature et en premier lieu à l’eau et l’alimentation que nous consommons et qui permettent notre existence physique. Il place ainsi l’humanité comme acteur bienveillant et nécessiteux de sa préservation dans le cadre harmonieux d’un bien être partagé avec l’ensemble du vivant, »
En ce moment, tout seul, j’aime pas trop le fond de mon jardin, à la lisière de la forêt…. J’ai bien trop lu et relu François TERRASSON
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Terrasson
Alors le « buen vivir » en Bouriane….la nuit, au moment du brame du cerf par exemple…
Qu’est ce que « Le buen vivir » ?
(2ème partie)
Le terme est apparu dans les constitutions équatorienne et bolivienne en 2008 et 2009.
« Un concept de communauté où personne ne peut gagner si son voisin ne gagne pas ».
Contre l’économisme, la vie décente ; contre l’Homme comme centre et sommet, l’homme intégré à l’écosystème.
Pour en savoir plus : http://www.revue-ballast.fr/le-buen-vivir/
Merci beaucoup Jean Pierre pour le lien sur F. Terrasson…. extrêmement intéressant !
ET il se trouve où cet endroit magnifique ?! 🙂
Ha, ha…. je ne peux pas le dévoiler, il s’agit d’une propriété privée…. mais il existe plein d’endroits comme celui-ci en Bouriane…. il faut les chercher…. et mériter de les trouver !!…. (grand sourire)….