Les premières images du futur complexe cinéma ont été dévoilées

 Cahors a présenté hier les esquisses du futur complexe cinéma de la place Bessières, dévoilant les premiers visuels du bâtiment, et aussi l’allure nouvelle de la place, au sens large.

Les premières esquisses du futur complexe cinématographique ont été dévoilées hier. Au générique, on retrouvait l’équipe municipale autour du maire Jean-Marc Vayssouze, qui n’a pas manqué de souligner que «ce projet phare était un engagement de campagne, imaginé pendant son premier mandat».

À la réalisation, Antonio Virga, qui a donc présenté les contours de son projet, «adopté à l’unanimité». Le cinéma, qui trônera place Bessières, sera composé de deux unités : une première en briques, qui abritera le hall principal, et une seconde en tôle de couleur ambrée, dans laquelle les 7 salles de projection seront construites (2 au rez-de-chaussée et 5 au 1er étage pour un total de 950 places). «Il fallait garder un lien avec l’Histoire, d’où l’utilisation de la brique. Nous avons repris la forme du bâtiment militaire dans une version plus contemporaine. Nous avons recréé des arcades au rez-de-chaussée comme à l’Hôtel de ville. La façade sera percée pour laisser passer la lumière et apporter de la féerie» a expliqué l’architecte, également à l’origine de la nouvelle auberge de jeunesse face au pont Valentré. Le complexe va en effet reconstituer l’aile de l’ancienne caserne militaire, détruite durant la Seconde Guerre Mondiale.

Une place Bessières transformée

Toujours selon Antonio Virga, tout a été fait pour que le cinéma soit en liaison avec la place Bessières, qui sera surélevée par un socle, de manière à ce que voitures et piétons ne se croisent pas et que l’endroit devienne un véritable lieu de vie. «La place a perdu son identité au fil du temps. On avait le souhait de retrouver une polarité, une symétrie, qui devra aussi fonctionner avec la place de Gaulle» a précisé l’architecte. En effet, Bessières va s’ouvrir sur la rue Mendès-France et sur la place voisine. Les deux bâtiments du musée de la Résistance seront rasés. Pas de panique, celui-ci sera relogé dans un tout nouvel écrin : le 2e étage du complexe cinéma. Le musée aux 4 000 entrées annuelles bénéficiera d’un accès à part entière côté rue, tandis que l’entrée du cinéma se fera côté place. Enfin, une nouvelle cellule commerciale de 200 m2 a été imaginée, parallèlement à l’hôtel de police et au futur cinéma.

La mairie, qui investit 3 M€ sur les 5,50 M€ du coût total du complexe, table sur une fréquentation de l’ordre de 150 000 à 170 000 entrées par an, et veut faire du futur cinéma une locomotive du cœur d’agglo. «C’est un équipement indispensable à l’attractivité de notre territoire et au vivre-ensemble. Nous aurons un vrai lieu de vie en haut du boulevard» a conclu Jean-Marc Vayssouze. Toujours en recherche de financements, la Ville concède que des étapes restent à franchir avant de poser la première brique. Le début des travaux est prévu pour mi-2018, le premier film pour fin 2019.


Les places de parking, coupées au montage ?

Seule une quinzaine de places sur les 150 que comporte la place Bessières seront conservées, le long du commissariat. La contrainte du report du stationnement dans une zone bientôt intégralement remodelée se pose donc. D’autant plus que la mairie assure que pas une place de parking ne sera amputée à l’échelle du quartier. Une première piste se dégage : le rachat du hangar militaire voisin, qui pourrait accueillir 80 véhicules. Restent 70 places à trouver. Le maire promet une optimisation de la place de Gaulle, ainsi que des aménagements autour de Bessières. L’adjoint Michel Simon souligne que la recherche de places est «un exercice permanent» à Cahors. La suite au prochain épisode.

La Dépêche

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