Les syndicalistes défendent les services publics

syndicatsPrès de 200 personnes se sont rassemblées, jeudi 20 octobre, devant le bureau de poste d’Assier, pour entendre les principaux syndicalistes lotois, principalement CGT, dénoncer avec force, exemples à l’appui, les attaques menées contre les services publics.

4 000 emplois par an, pendant les sept prochaines années vont disparaître à la SNCF, soit 20 % des effectifs, alors que suppressions de trains ou fermetures de gares par manque de personnel sont monnaie courante. La ligne Paris-Toulouse (POLT) reste menacée par le transfert de compétence de la ligne Brive-Montauban, confiée aux départements et région. Localement, l’arrêt total des circulations ferroviaires voyageurs entre Aurillac et Brive, jusqu’au 9 janvier 2017, scandalise la population.

À la Poste, la création de 50 agences postales communales lotoises, loin de répondre aux besoins des populations ne compense en rien la suppression des 33 bureaux, ont pointé les syndicats. «Leur fermeture et les tournées supprimées par manque de personnel sont fréquentes.»

La création de nouvelles écoles et classes est loin de compenser l’évolution démographique du département, particulièrement en ce qui concerne les lycées techniques.

Les syndicalistes de la fonction hospitalière publique en appellent aux élus pour tenir une conférence hospitalière du Lot, afin de prendre des mesures rapides correspondant aux besoins de santé du département, particulièrement pour contrer la baisse dramatique des effectifs de médecins en milieu rural.

Un syndicaliste de l’usine Ratier a dit combien «le service public est seul en mesure de structurer le développement local industriel privé, dans le cadre d’un développement humain durable.»

L’assemblée s’est terminée par une mise en cause de parlementaires locaux qui en votant la loi Notre, «affaiblissent, selon les manifestants, la démocratie de proximité par des regroupements et concentrations, conduits à marche forcée, sans véritables moyens pour assumer les compétences nouvelles qui en découlent».