L’imprimerie Boissor et l’entreprise Virebent au musée Henri Martin

Vous pouvez retrouver nos artisans et artistes Lotois partout à travers les différentes salles d’exposition, mais également en boutique. Le musée a choisi de faire appel aux savoirs faire du Quercy en proposant à la vente des objets inédits issus des artisans locaux.

C’est l’imprimerie Boissor située dans la commune de Luzech à 21km de Cahors, qui a été choisie pour effectuer l’impression et la signalétique des œuvres de la collection du musée sur les puzzles qui seront proposés à la vente dans la boutique.

Le savoir-faire artisanal de la porcelaine Virebent est également mis à l’honneur par le musée. Un partenariat entre l’établissement Henri-Martin et les ateliers Virebent à Puy-l’Evèque, a été établi pour proposer à la vente au sein de la boutique, nombre d’objets en porcelaine décorés par les œuvres des collections du musée.

Des entreprises engagées

Pour ces partenariats, le musée Henri-Martin a choisi certes des artisans de la région, mais des artisans ayant également des causes à supporter. L’imprimerie Boissor, elle, fait partie d’un Esat, une structure qui propose aux personnes en situation de handicap une activité professionnelle et un soutien médico-social et éducatif. Cet établissement a réellement à cœur d’accompagner ses travailleurs à s’insérer dans la cité. « Un partenariat comme celui avec le musée Henri-Martin est important pour nous, ça montre que notre organisme a les compétences pour participer à un évènement qui a fait la une pendant plusieurs jours » affirme Mathias Julien, directeur de l’Esat où se situe l’imprimerie Boissor. « C’est une fierté pour tout le monde ici ». De plus, l’imprimerie est titulaire du label « imprim’vert », qui récompense les imprimeries soucieuses de l’environnement. À Boissor, toutes les encres utilisées sont écologiques et respectueuses de l’environnement. « Il est important de sensibiliser nos travailleurs à l’écologie, ça fait partie de leur intégration dans la cité, le respect de notre environnement est désormais un problème de société », ajoute Mathias Julien.

En travaillant également avec les ateliers de porcelaine Virebent, le musée Henri-Martin choisi de mettre en valeur l’artisanat local et manuel. Virebent soutient effectivement les savoir-faire anciens, « face aux usines de production déshumanisées » qui sont aujourd’hui majoritaires dans le domaine de la production. Cette porcelaine du Lot est en effet sujet à un vrai travail de modelage, de fabrication d’émaillage et de décoration. En 2007, les ateliers avaient reçu le prix « entreprise du patrimoine vivant » pour la conservation et l’utilisation de cet héritage de savoir faire.

Ça n’est pas par hasard que le musée Henri-Martin a collaboré avec ses deux entreprises, l’établissement met ainsi en lumière les mains lotoises mais également certaines causes qu’il soutient aussi.

ladepeche.fr