« Lou vallat del diablé »

La Légende du Fossé du Diable

Dans le Quercy, à Peyrilles et plus précisément au Dégagnazès, on raconte une histoire, que dis-je… une légende !!!! 
Une légende sur le DIABLE, celle du « Fossé du Diable ».
En avez-vous entendu parler ?

Avant de vous la conter, je vais vous parler un peu du Dégagnazès… Ce petit hameau fait parti de la commune de Peyrilles.
Le Dégagagnazès est situé dans le FRAU : le Frau est un lieu magique, avec ses vallons ensolleillés, ses forêts de châtaigniers, les landes de bruyères et ses étangs. 
C’est au Dégagnazès que se trouvait (en 1235) le monastère des moines appartenant à l’ordre des « Grandmont » voué à la simplicité et à l’austérité.
La petite église « Notre Dame du Dégagnazès » est aujourd’hui la seule partie conservée du prieuré.
Ces moines avaient construit un fossé pour délimiter leur domaine et bien entendu, c’est là qu’intervient le « Diable » et que naît la fameuse légende du « Fossé du Diable ». La légende raconte qu’il fût creusé par le diable qui avait fait le pari qu’il le bâtirait entre le coucher du soleil et le chant du coq. S’il réussissait, le monastère et ses terres lui reviendraient. Les moines sûrs de son échec, accèptèrent le pari. Ils furent bien prêts de perdre !
Satan, on le rencontrait dans le Frau, où, la nuit venue, il réunissait tous ses diables pour danser l’infernale sarabande.

Vous pouvez découvrir ce « Fossé du Diable » en parcourant le circuit de l’Espace Naturel Sensible du Dégagnazès, au départ de l’ancienne école.
Le circuit longe sur plusieurs centaines de mètres, une pittoresque tranchée de plusieurs mètres de profondeur. Le fossé du Diable est un « fossé de franchise » datant du Moyen Age. Il entourait le territoire du monastère du Dégagnazès. Nul ne pouvait entrer en armes sur ces terres données par le seigneur aux religieux et exemptées d’impôts.

OT Gourdon

L’église Notre-Dame du Dégagnazès

Situés à proximité des landes du Frau, l’église Notre-Dame de Degagnazès et les vestiges de son cloître sont les derniers témoins de l’établissement monastique de l’Ordre de Grandmont fondé en ce lieu désertique au 13e siècle. Flanquée de la seule aile conservée du prieuré, l’église romane se distingue par la qualité et la sobriété de son architecture.

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