Montcuq: Festival de la chanson à texte

Du jeudi 20 au samedi 22 juillet

Dès le jeudi 20 juillet, et pour trois jours, pour la 13e année, le Festival de chanson à texte revient animer la cité de Montcuq et son collège, où se produiront les concerts (repli à la salle des fêtes, si mauvais temps), précédés d’un repas, le tout dans un cadre familial. À quelques jours des festivités, nous avons interrogé le président, directeur artistique, Rémo Gary, pour qui c’est sa dernière année de présidence.

 

M Gary, comment s’organise le festival, plusieurs mois en amont ? Comment s’opère le choix des artistes, invités à se produire à Montcuq ?

Les préparatifs s’organisent, au fur et à mesure, dans l’année, au sein de l’équipe où sont réparties les tâches liées à l’accueil des festivaliers, au choix des artistes, aux demandes de subventions… Les bénévoles accomplissent un travail formidable. Dès les mois d’octobre-novembre, les premiers contrats, avec les artistes sont signés. 4 à 5 mois avant le Festival, la programmation est arrêtée. Cette dernière est décidée, collégialement, à partir des coups de cœur de chacun, répondant aux souhaits de l’équipe. Tous les ans, un équilibre, entre âges et sexes des artistes, entre interprètes et auteurs, est effectué.

Quelle part attribuez-vous aux bénévoles, dans la réussite du festival ?

Le public se déplace, à Montcuq, pour la qualité de la programmation, mais aussi de l’accueil, au travers des repas et de la dégustation de vins du Lot, dans la cour du collège (repli à la salle des fêtes, si mauvais temps). La réussite, relative à l’accueil qui plaît aux festivaliers, c’est les bénévoles qui la font. Il ne faudrait pas que le Festival grandisse trop, afin de ne pas mobiliser davantage l’équipe.

Suite au succès de l’an passé, les cafés chantants vont-ils évoluer ?

Les cafés chantants, avec leur aspect convivial, demeureront, au sein de la terrasse du Café de France, tous les soirs, de 16 h 30 à 18 h 30, avec une meilleure sonorisation. Chacun chantera, avec simplicité, de 2 à 3, voire 4 chansons. C’est une véritable scène ouverte à tous (pour y participer, contacter le 06 86 72 57 54). Outre l’horaire élargi, l’autre innovation de ces cafés chantants est la présence d’un artiste, tous les soirs, qui chantera durant une demi-heure. Il s’agira, le jeudi, de Rémy Tarrier et ses chansons « piquantes », le vendredi, de Lise Martin, à l’accent folk, et le samedi de Paul Meslet, qui chante avec précision. Ils font partie de la programmation et seront hébergés, comme les artistes du soir.

Comment avez-vous vécu cette expérience de 3 ans, à la tête du Festival de Montcuq ?

Lorsque j’ai accepté de prendre la succession d’Henri Courseaux, j’avais dit que je ne ferais que 3 ans, à cette fonction. Malgré la distance comme seul inconvénient, ces années ont été magnifiques. J’arrivais, lors des réunions, au sein de cette équipe, avec plaisir. J’ai beaucoup apprécié l’équipe de bénévoles, qui ne m’a pas « barré la route ». J’ai aidé, dans la présentation des artistes que je connais, lors des demandes de subventions.

Quelles sont les qualités de votre successeur, à la tête du Festival, Michel Boutet ?

Il en a beaucoup. Tout d’abord, il a accepté de poursuivre l’aventure du Festival de Montcuq. C’est un magnifique chanteur, conteur, qui a beaucoup d’humour et de recul, que je connais, depuis quelques années. Il jouit d’une certaine expérience, en la matière, puisqu’il participe à la programmation d’un festival, près d’Angers. Il saura mener les réunions, y mettant toute son envie.

Comment définirez-vous la chanson à texte ?

Toutes les chansons sont des chansons à texte, même les plus banales. Ce qui distingue la chanson à texte, comme à Montcuq, je crois que c’est l’intelligence du propos, qui amène chacun à aller au-delà de la réalité. La chanson à texte est une philosophie populaire, où chacun peut comprendre le sens, la portée des mots.

 

D.Quet La Vie Quercynoise

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