OPAH-RU : Un exemple de réhabilitation à Catus

L’OPAH RU multisites initiée par les élus du Grand Cahors et instaurée sur les communes de Catus, Bellefont-La Rauze, Douelle et Saint-Géry-Vers constitue un levier opérationnel de lutte contre les logements vacants et insalubres. Elle prolonge la reconquête du centre historique de Cahors engagée quelques années auparavant. Les biens laissés à l’abandon et en état de dégradation avancée mettent en péril la sécurité publique et dégradent le paysage rural de nos villages.

AInsi, l’ancien hôtel de la Croix Blanche., l’ancien hôtel de la Croix Blanche, bâtisse du XIXème siècle, située en plein centre de Catus, entachait visuellement la place de la mairie. Possédant toutefois des atouts majeurs (un vaste espace commercial en rez-de-chaussée attractif par sa visibilité et son stationnement, des plateaux aménageables en logements sur 2 ou 3 niveaux), ce bien a séduit les nouveaux propriétaires, Agnès Bolzacchini et Emmanuel Frayssinet, qui y voyaient l’opportunité d’y installer leur activité professionnelle : un salon de coiffure. Ils ont entrepris de lourds travaux, reconfigurant totalement l’aménagement intérieur et créant, en étage, deux appartements locatifs (2 T3 de 70m2 et de 78 m2). Leur projet évalué à environ 300 000 euros TTC a bénéficié de 26 % d’aides publiques, soit 77 000 euros, attribuées par les partenaires financiers de l’OPAH RU multisites (l’Anah, le Département du Lot, le Grand Cahors et la commune de Catus).

Les porteurs du projet et l’architecte, Jean-Michel Jarrige ont été particulièrement attentifs à la qualité thermique de la rénovation. En choisissant des matériaux biosourcés qui préservent le bâti ancien, ils garantissent aux futurs locataires une qualité d’habiter conforme aux exigences modernes. Enfin, la restauration des façades, qui a été particuliérement soignée, participe à l’embellissement du cœur du village. Ce projet, actuellement en phase de finalisation, démontre le dynamisme des acteurs du territoire (habitants, investisseurs, élus locaux…) qui, tout en préservant l’âme et le caractère de leur village, contribuent à le faire vivre.

Source : médialot