Près de 600 personnes ont manifesté à Figeac et Cahors contre le projet de loi sur la sécurité

Près de 400 personnes ont afflué ce samedi 28 novembre à partir de 11 heures devant la sous-préfecture de Figeac, soit deux fois plus de participants que samedi dernier.

Le regroupement a défilé autour de la halle et parmi les étals du marché, scandant à plusieurs reprises « Darmanin, démission ; Darmanin en prison ! » En tête du cortège, une longue banderole « Liberté » était tenue par une dizaine d’enfants. Comme le samedi précédent, trois personnes en délégation ont été reçues par Laurence Tur, sous-préfète du Lot, pour exprimer leurs inquiétudes face à l’obligation du masque pour les enfants à l’école mais aussi leur rejet de l’article 24 du projet de loi sur la sécurité.

Urgence sanitaire : hier à Figeac, les intervenants ont dénoncé un « deux poids deux mesures » entre le traitement sécuritaire face à la Covid-19 et le laisser-aller face à d’autres pathologies.
Urgence sanitaire : hier à Figeac, les intervenants ont dénoncé un « deux poids deux mesures » entre le traitement sécuritaire face à la Covid-19 et le laisser-aller face à d’autres pathologies. Photo DDM

Pendant cette audience, les autres manifestants regroupés devant le palais de justice, commençaient à organiser une assemblée et à anticiper la manifestation du samedi suivant.

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Cahors : pour le retrait des articles 21, 22 et 24

À Cahors aussi, une manifestation contre le projet de loi « Sécurité globale » s’est tenue hier. Près de 200 Cadurciens étaient présents devant la mairie à 11 heures pour réclamer le retrait des articles 21, 22 qui organisent une « surveillance de masse » (prises de vues aériennes à des fins de maintien de l’ordre) ainsi que l’article 24 qui prévoit de pénaliser la diffusion malveillante de l’image des forces de l’ordre, ces articles ayant été votés à l’Assemblée nationale mardi 24 novembre.

Accompagnés par des pancartes telles que « Floutage partout, justice nulle part », « Je suis Michel, je suis Adama, je suis Cédric Chouviat », ou encore « Violence d’Etats vs Etat de droit », les manifestants ont également chanté et débattu sur le sujet entre eux, pour ensuite parader jusqu’à la préfecture, place Jean-Jacques-Chapou.

À Cahors, la manifestation a débuté devant la mairie.
À Cahors, la manifestation a débuté devant la mairie. Photo DDM