Que deviennent les fêtes votives ?

La crise sanitaire met à mal l’organisation des fêtes votives, si importantes pour la vie de nos villages. La préfecture du Lot les a autorisées mais chaque municipalité peut arbitrer.

Difficile d’imaginer l’été dans nos villages sans elles. Les fêtes votives sont l’occasion pour tous de se retrouver afin de partager un repas et de danser jusqu’au bout de la nuit. Mais conditions sanitaires obligent, leur maintien est fragile. D’ailleurs beaucoup d’entre-elles ont dû être annulées. C’est le cas de la fête de Salviac. « Nous avons décidé avec la mairie, qu’il était plus sage d’annuler que de faire une fête qui n’aurait pas été à la hauteur des attentes des habitants », témoigne Alexandre Moreau, le président du comité des fêtes. Bien que la préfecture ait autorisé les événements, la ville « ne se voyait pas organiser les festivités dans de telles conditions ». En effet, comme ailleurs, le port du masque est obligatoire ainsi que le respect de la distanciation sociale. « Nous n’avions pas le droit d’organiser d’événements dansants » raconte Alexandre Moreau, qui était pourtant prêt à inviter un DJ d’ampleur internationale. « Mais à quoi bon faire venir quelqu’un derrière les platines si c’est pour qu’il n’y ait personne sur la piste ». Salviac s’est donc reportée sur la tenue d’un marché gourmand et d’une brocante : « Cela aurait été triste qu’il n’y ait aucune animation » reconnaît le président du comité.

Certains villages ont, a contrario, décidé de maintenir coûte que coûte l’événement. C’est le cas de l’association des Amis de Lugagnac qui a organisé la fête du village avec la prise en compte des restrictions. « Nous avons installé des tables de maximum 8 personnes, toutes espacées de deux mètres ». Le service s’est fait comme en restauration : ganté et masqué et quant aux danses traditionnelles, certains se sont pris au jeu. « Les gens avaient interdiction de se toucher sous le chapiteau où jouaient les musiciens, tout le monde devait être masqué ». Du gel hydroalcoolique était à disposition sur tout l’espace festif. « Nous avons fait en sorte que tout se passe dans les meilleures conditions d’hygiène et de sécurité », a assuré l’association.

Une jolie parenthèse dans la période d’incertitude que le monde traverse.

ce week-end

En ce 1er week-end d’août, il sera possible de faire la fête à Cajarc. Pas de bal bien sûr, mais les forains sont au rendez-vous pour faire tourner les manèges.

À Goujounac, la fête son et lumière illuminera vos soirées.

À Gramat pas de soirée dansante non plus, mais les manèges ont pris place.

Pour connaître les fêtes maintenues, rapprochez-vous des offices de tourisme du Lot.

La Dépêche