Réouverture de l’épicerie de Saint Germain

Après un mois de fermeture pour changement de propriétaire, l’épicerie de Saint Germain du Bel Air a ouvert ses portes ce vendredi 10 avril avec un peu d’avance sur la date prévue. Les propriétaires, Mélissa et Sébastien, un couple bien connu et reconnu des Saint Germinois, se présentent.

Qui êtes-vous Mélissa ?

J’ai toujours travaillé dans le commerce, débutant en tant qu’apprentie fleuriste pendant 3 ans et ensuite en CDI pendant 5 ans. Envie de changement, évolution, je me suis tournée vers le jouet chez un grand fabricant européen dans son magasin de Cahors, où pendant 6 ans, j’ai appris la gestion d’un magasin. Notre fils Thibaud scolarisé dans ma commune, je suis trésorière à l’APE de la Vallée du Céou du RPI.

Et vous Sébastien ?

Employé à la mairie depuis bientôt 4 ans, licencié au club de foot de l’ESSG depuis 10 ans j’en suis son Président depuis 2 ans.

Mélissa, qu’est-ce qui vous a fait reprendre ce commerce « Spar » ?

Avec les 15 années d’expérience dans le commerce, dès que j’ai su que l’épicerie « Spar » allait fermer et qu’il n’y avait pas de repreneur prévu, je me suis dit qu’on ne pouvait pas laisser St Germain sans épicerie. J’en ai discuté avec Sébastien qui, après hésitation a accepté de m’accompagner dans ce projet pour maintenir notre village vivant. « Vival » est une marque du groupe Casino, comme « Spar », mais plus appropriée aux villages ruraux.

L’ouverture avec l’inauguration étaient prévues pour plus tard. Pourquoi cette avance de date ?

Notre magasin n’est pas entièrement finalisé, mais dans la conjonction actuelle, nous voulons être au plus près des attentes des clients et proposerons également les livraisons à domicile.

Grâce à vous le journal de la Dépêche sera toujours présent près de la caisse ?

Il en va de soi, c’est le premier réflexe des matinaux.

En attendant une inauguration définitive dès que cela sera possible, le Vival vient agrandir l’offre commerciale du bourg avec des commerçants qui, sans compter leur peine ni les risques encourus sont réconfortants et indispensables à tous.

M. Sirot La Dépêche