Réseau de chaleur bois : deux chaudières livrées à la Clède

réseseau chaudièreMardi 19 janvier, deux chaudières ont été livrées pour le réseau de chaleur bois de la Clède. Leur installation spectaculaire, à l’aide d’une puissante grue, a eu lieu par la voie des airs avant la pose de la couverture. Nous avons rencontré Christian Lalande, adjoint au développement durable et délégué au Syded.

Après une année de travaux, où en est le projet ?

Le calendrier prévisionnel pour la pose du réseau de la première tranche est respecté et les tuyauteries enterrées qui vont distribuer la chaleur sont en place.

Les travaux pour réaliser la chaufferie avancent aussi malgré un retard initial dû à des problèmes de terrassement. Les premiers essais sont programmés pour avril et la mise en service définitive pour octobre.

Quelles sont les zones desservies ?

La première tranche dessert donc l’hôpital et ses annexes, les logements foyer, la cité scolaire Léo Ferré, les résidences de La Poussie, le centre des finances et, bien sûr tous les riverains qui sont sur le tracé et qui ont demandé à en bénéficier.

Le tracé de la deuxième phase est-il connu ?

L’étude technique qui doit le définir est en cours. Nous avons demandé au Syded que le maximum de bâtiments communaux puissent être branchés au réseau : les secteurs des écoles ainsi que le secteur de la mairie mais seuls les calculs de densité du futur réseau définiront le tracé définitif. Les riverains se trouvant sur le circuit seront bien évidemment contactés le moment venu.

Quel est le coût global de l’opération ?

3 850 000 € : réseau, chaudières, bâtiment et ingénierie. Le tout entièrement à la charge du Syded qui est le maître d’ouvrage de l’opération mais aussi l’exploitant du réseau.

Quel est votre avis sur le projet ?

C’est un très beau projet que nous avons souhaité dans le cadre de notre Agenda 21. Nous remplaçons une énergie fossile par le bois, énergie locale et renouvelable. La ressource sera constituée, selon la «philosophie» du Syded, uniquement de déchets issus de la filière bois locale. Nous reviendrons sur ce sujet pour préciser exactement l’origine des plaquettes car la question de l’approvisionnement nous est souvent posée avec la crainte légitime mais non fondée de la déforestation.