Sécheresse : Que risquez-vous si vous ne respectez pas les resctrictions d’eau ?

Depuis 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) se charge de contrôler le respect des limitations instaurées. Leur rôle : effectuer des patrouilles et intervenir en cas de comportement inapproprié. «Ils peuvent également répondre à un signalement sur une zone identifiée, indique Loïc Obled. C’est le cas lorsque des informations remontent, par les mairies ou même les riverains». Signalements qui leur permettent d’intervenir directement chez les particuliers, dans leur jardin par exemple, lorsqu’une consommation d’eau inappropriée leur a été signalée.

Ces opérations ne se soldent pas systématiquement par une sanction, bien au contraire. «Environ 8 à 9 personnes sur 10 sont en conformité avec les interdictions prévues par les arrêtés préfectoraux, souligne Loïc Obled. Et, lorsque ce n’est pas le cas, l’objectif est vraiment de faire de la pédagogie, d’expliquer pourquoi laver sa voiture n’est pas une bonne idée en ce moment».

Une pédagogie encore difficile, selon l’OFB, qui explique qu’aux yeux des usagers l’eau reste un bien particulier. «Chacun estime que son usage personnel est prioritaire sur celui des autres… Notre objectif est donc de dresser un équilibre entre cette consommation et la préservation de cette ressource», poursuit Loïc Obled.

Les plus réfractaires, environ un dixième, tombent sous l’autorité des parquets, qui définissent les éventuelles sanctions, du rappel à la loi au paiement d’une amende. Cette dernière peut aller de 1500 euros pour une première infraction à 3000 euros en cas de récidive. pour un particulier. Les entreprises, collectivités territoriales ou associations elles, risquent jusqu’à 7000 euros.

Recherchez l’arrêté de restriction temporaire des usages en vigueur en renseignant votre département ou commune. Localisez-vous sur la carte fournie par propluvia et régulièrement actualisée.

Le détail des mesures de restrictions est disponible dans l’arrêté préfectoral et sont consultables également en mairie.

Source : le figaro – propluvia-ofb