Cahors: L’opposition critique la politique de sécurité

Brigitte Rivière les Républicains

En ce début janvier, l’opposition par la voix de la conseillère municipale Brigitte Rivière souhaite formuler des vœux… de sécurité aux Cadurciens. «En dehors de la vidéoprotection, le maire ne fait rien» a asséné hier, lors d’une conférence de presse, la secrétaire départementale Les Républicains. Brigitte Rivière a dressé un bilan sans concession de la politique en matière de sécurité conduite par Jean-Marc Vayssouze. «Je dénonce une forme de dilettantisme, un manque de clairvoyance et d’anticipation par rapport à tout ce qui s’est passé en fin d’année à Cahors. M.Vayssouze vit dans un monde de bisounours. Et petit à petit, il est en train de céder sur la sécurité».

L’élue s’est inquiétée d’une situation «fortement préoccupante à Cahors» et a manifesté son soutien envers les policiers, regrettant d’ailleurs vivement l’absence du maire à la manifestation organisée après les agressions de Viry-Châtillon. Quant aux chiffres de la délinquance, les résultats encourageants dans le Lot «ne reflètent pas ce qui se passe à Cahors. Le climat s’abîme petit à petit».

Trois propositions

Face à constat, Brigitte Rivière a soutenu «trois propositions sans tomber dans une folie sécuritaire que je ne veux absolument pas» a-t-elle tenu à préciser. Elle demande d’abord la réalisation d’un audit par un expert, puis veut «faire entrer la police municipale dans la modernité en ne la cantonnant pas à des missions de circulation et de stationnement». Une 2e proposition qui vise à augmenter son champ d’action en travaillant en coordination avec les policiers nationaux. Enfin dernière proposition et non des moindres : ouvrir une réflexion sur la nécessité d’armer la police municipale. «Le besoin de sécurité existe aussi pour nos policiers».