Changement climatique impacts et prospective pour le territoire du Parc

Changement climatique
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Séminaire du Conseil scientifique et de prospective du Parc

Programme

Alain Gallo est le nouveau président du conseil scientifique et de prospective du Parc naturel régional des causses du Quercy.À l’occasion du séminaire du 16 mars sur le changement climatique, il présente sa mission et les défis qui attendent le Parc.

Depuis le 29 octobre 2016, le Parc naturel régional des causses du Quercy a un nouvel homme à la tête de son Conseil scientifique et de prospective (CSP), en la personne d’Alain Gallo. Cet ancien maître de conférences à l’université Paul-Sabatier de Toulouse, domicilié à Berganty, succède à Thierry Pélissié, qui a beaucoup œuvré dans la candidature du PNR au label Unesco-Géoparc et dans la réserve géologique, dont il a pris les rennes. Le nouveau président du CSP du Parc Alain Gallo prépare un séminaire sur le changement climatique et ses impacts possibles sur les causses, qui aura lieu ce jeudi 16 mars à Saint-Géry. Des conférences et des ateliers réuniront scientifiques, professionnels et élus, avant de se clôturer sur une rencontre avec le public.

Le Conseil scientifique et de prospective du Parc, c’est quoi ?

Notre CSP est l’un des plus actifs de France. Il joue l’interface entre les sciences, le Parc et la société. Il a pour fonction le transfert des connaissances, d’organiser des manifestations comme cette conférence du 16 mars. Le CSP est consulté par le Parc quand des projets ont besoin d’un éclairage scientifique le plus neutre possible. Nous n’avons qu’un rôle consultatif, nous sommes là en appui.

Quel est l’objectif du séminaire ?

Il traite du changement climatique et de ses effets sur le globe terrestre, avec une application au territoire du Parc où ces effets sont moins spectaculaires que ce que les gens connaissent. Mais ces impacts ne doivent pas être négligés mais exposés à tous. Nous ferons des extrapolations à partir de données locales qui pourraient alarmer les décideurs. Nous donnerons des informations pour qu’ils se fassent une idée sur le degré de gravité, sur ce qu’ils peuvent faire sur leur territoire. Mais je n’ai pas l’idée d’une science hégémonique qui dit aux gens ce qu’il faut faire. On alimente une réflexion, on sensibilise, mais le CSP n’est pas militant. On arrive mieux à convaincre quand on ne tombe pas dans le militantisme. On n’impose pas un dogme.

Pas de dogme, mais que répondez-vous aux climatosceptiques ?

On les écoute. Je pense que l’erreur que l’on commet souvent, c’est d’essayer de convaincre à tout prix, alors que c’est à chacun de s’autoconvaincre et de ne pas se laisser entraîner. Les climatosceptiques ont le droit de parler, mais avec des arguments, en étayant. La prospective scientifique est aléatoire, elle laisse place à des idéologies différentes.

Le Parc s’investit dans beaucoup de projets, ce n’est pas trop difficile de s’y retrouver ?

Les membres du CSP sont intégrés dans les diverses commissions du Parc. J’ai vraiment été étonné par l’abondance des actions menées par le Parc, dans tous les domaines. Cela va du brin d’herbe jusqu’aux étoiles !

Programme complet du séminaire sur www.parc-causses-du-quercy.fr


Une conférence grand public

Après une journée consacrée aux échanges entre scientifiques, la soirée du 16 mars donnera la parole au grand public. Cette conférence se tiendra à la salle des fêtes de Saint-Géry à 20 h 30. Elle fera la synthèse des débats de la journée et interpellera les habitants sur leurs pratiques au quotidien. «Il y aura une large place aux questions, aux discussions. Les gens ne doivent pas se dire qu’ils ne vont rien comprendre», assure Alain Gallo, qui encourage le public à venir nombreux. L’entrée est gratuite.