Covoiturage solidaire et gratuit : Lot’ô car

L’expérimentation a été lancée au début de l’année 2019 avec le soutien de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Huit mois de fonctionnement ont permis au système de se roder tout particulièrement dans les territoires ruraux là où il est le plus utile. Le préfet du Lot Jérôme Filippini et les personnels du service qui gèrent la plateforme numérique et téléphonique, ont donné des chiffres, hier, sur la montée en puissance du service.

À ce jour, 331 conducteurs se sont inscrits et 227 demandes dont 50 trajets ont pu être réalisés dans le cadre de Lot’Ô car. «Nous sommes encore sur de petits chiffres» nuance le préfet mais le covoiturage solidaire a le mérite d’exister et dans certaines circonstances, il constituait l’ultime solution qui s’offrait à des Lotois. L’opératrice qui met en relation la demande et l’offre témoigne : «Nous avons eu le cas d’une personne qui devait se rendre à un entretien d’embauche avec un employeur Sans le covoiturage, il ne pouvait pas se rendre sur Cahors. Une dame qui habite à Gorses avait un rendez-vous médical à Figeac là encore le covoiturage a été le seul mode de transport».

Les trajets sont courts, en moyenne 22 kilomètres et au total, 1 146 kilomètres ont été parcourus. Huit lignes ont été ouvertes avant l’été dont 7 vers Cahors depuis Arcambal, Crayssac, Espère, L’Hospitalet, Gourdon, Mercuès, Montcuq et 1 vers Figeac depuis Assier. Avant la fin du mois, 5 nouvelles «lignes» seront lancées depuis Luzech et Douelle, Saint-Géry – Vers, Cazals, Catus et Salviac. Les premiers échos des utilisateurs du service sont positifs et la médiation directe par l’opératrice appréciée. Plus de 86 % des usagers reviennent au Lot’Ô car.

La Dépêche

Le site de Lot’Ô car