Dominique Orliac s’exprime à l’assemblée nationale

La commission des affaires sociales, dont la députée du Lot Dominique Orliac est membre, examinait la semaine dernière deux rapports de Missions d’Information.

Le premier rapport faisait suite au dépôt de plusieurs amendements rejetés visant à reconnaître le syndrome d’épuisement professionnel tant lors de l’examen de la Loi sur le Dialogue social de 2015 que la Loi Travail de 2016.

À cette occasion, la députée a annoncé qu’elle approuvait la diffusion de ce rapport qui dresse un large panorama de ce syndrome aux dimensions multiples qui sont à la fois médicales, économiques et sociales ainsi que juridiques. Elle a notamment déploré les cas d’épuisement professionnels pour les professionnels de santé, en particulier les infirmières et les infirmiers, les urgentistes, les obstétriciens ou encore les chirurgiens, mais aussi les agriculteurs et artisans commerçants, professions qui ont fait récemment face à des drames douloureux.

Soins psychiatriques

La seconde discussion portait sur le rapport de la Mission d’information relative à l’application de la nouvelle loi de septembre 2013 modifiant certaines dispositions issues de la loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge.

Dominique Orliac a participé activement aux discussions et notamment sur le rôle du représentant de l’état (préfet de département et à Paris, préfet de police) et de la commission départementale des soins psychiatriques (CDSP) lorsqu’il y a une demande d’admission en soins psychiatriques sur demande d’un tiers, constatant ainsi de larges inégalités entre la capitale et les territoires ruraux dans l’approche des soins de psychiatrie sans consentement.