Figeac: Pour ses 20 ans l’IUT ouvre ses nouveaux laboratoires de recherches

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Ce «Pôle de formation, d’innovation et de recherche» déploie 370 m² de surface, sur deux niveaux, et représente un investissement de 468 000 €. À l’occasion de la Fête de la science, cette semaine, l’IUT, qui fêtera ses 20 ans, a ouvert pour la première fois les portes de cet équipement aux acteurs et industriels locaux, et aux lycéens de Champollion et étudiants de l’IUT. Des ateliers scientifiques sur la robotique, l’usinage à haute productivité, la cognition ou la lumière et l’énergie, étaient proposés, auxquels s’est intéressé le sous-préfet, Franck Léon.

Thierry Simon est directeur du LRPmip (groupe local de recherche pluridisciplinaire du nord-est de Midi-Pyrénées) : «Les activités de recherche à Figeac se sont développées il y a une dizaine d’années. Déplacer nos enseignants-chercheurs vers les laboratoires de recherche était devenu trop contraignant, et les élèves pâtissaient de nos déplacements.»

Dès 2007, se structure le LRPmip autour des procédés à haute productivité, pour trois chercheurs. Et, des organisations non orientées vers le profit et la gouvernance, pour six autres (économiste, anthropologue, sociologue, psychologue et spécialiste de sciences politiques).

Si ce pôle est destiné à la recherche, et soumis à des contraintes de confidentialité et injonctions précises, il est cependant tourné vers l’extérieur, comme nous l’explique Thierry Simon : «Nous sommes là pour répondre à des problématiques industrielles comme socio-économiques du territoire. Les entreprises ou les acteurs nous soumettent leurs difficultés, nous cherchons des réponses.»

Quant aux étudiants de l’IUT, ils bénéficient des cours de ces enseignants-chercheurs, et développent inévitablement leur réflexion. «C’est important qu’ils sachent qu’il y a deux façons de construire son savoir : l’acquisition directe et le questionnement. Nous serons amenés à leur confier de petites missions de recherche à nos côtés, sur des pré-études, des réalisations élémentaires…»

Notez que les chercheurs de l’IUT ont déjà déposé deux brevets, un 3e est en cours, et deux autres sont en perspectives. «Nous avons les projets, les équipements, il nous manque les moyens humains, pour étoffer nos équipes», glisse Thierry Simon, en pensant au 4e département d’enseignement de génie thermique et énergie qu’espère obtenir l’IUT.