Figeac s’engage, Latronquière aussi

Lundi soir, de nombreux élus figeacois et des représentants associatifs, étaient réunis en mairie, pour annoncer la dréfugiésécision collective de faire de Figeac, une ville d’accueil solidaire des réfugiés. «La situation dramatique exige que nous apportions une réponse de solidarité. Faisons preuve d’humanité. 24 000 personnes à accueillir en France, ce pourrait être concrètement quatre personnes à Figeac, ce n’est pas quelque chose qui va peser sur la vie de la cité ou ses finances», rassurait André Mellinger, le maire, avant que chacun soit invité à s’exprimer. Avec émotion, Marta Luis, puis Antoine Soto, ont brièvement évoqué le parcours de leurs familles, fuyant leur pays, en 1968 pour l’une, en 1938 pour l’autre.

Latronquière s’engage

«Vu la situation en Syrie, hélas, l’accueil des réfugiés se fera pour une longue durée ; des territoires comme les nôtres ont l’obligation d’accueillir, pour renforcer notre population, nous en avons les capacités. Celui que l’on attend maintenant, c’est l’État, pour savoir comment tout cela va se mettre en place», disaient Olivier Bonneau, président de l’intercommunalité du Haut Ségala et Éliane Lavergne, maire de Latronquière.