Figeac: un nouveau scanner

Ce scanner nouvelle génération est installé depuis deux semaines au sein du service imagerie-radiologie de l’hôpital de Figeac, dans une salle entièrement rénovée. Il vient en remplacement de l’ancien matériel, en fonction depuis huit ans. Francis Teulier, directeur de l’hôpital, voit d’un bon œil l’arrivée de cet équipement. « Cet outil indispensable va nous permettre de gagner en qualité du fait de ses performances et de sa rapidité. Il est destiné aux patients hospitalisés, au service des urgences, et pour les consultations externes. »

L’équipement est doté de nouvelles fonctions qui permettent un gain de qualité, d’efficacité, et un confort amélioré pour les patients. Le Dr Fabien Balado, cadre de santé et responsable du service imagerie, en fait le détail. « Il dispose d’un nombre de détecteurs plus importants que l’ancienne génération de scanner. On passe de 40 à 64. » Selon le médecin, cette technologie améliore la qualité de l’image, la résolution spatiale, et la densité, avec une prise d’acquisition bien plus rapide pour le rendu des données. Par exemple, dans le cadre d’un examen pulmonaire, le temps d’apnée dans lequel doit se trouver le patient est réduit à quatre secondes. Celui-ci gagne en confort. Il indique également que le niveau d’irradiation de l’appareil est modulable en fonction de la morphologie du patient, le but étant qu’il soit le plus bas possible. Par ces performances, le scanner permet aussi de réaliser une cartographie cérébrale, et ainsi, d’être en mesure de mieux détecter l’accident vasculaire.

Avec cet outil, le service imagerie gagne en efficacité par rapport à la tendance nationale, poursuit le médecin. « Nous sommes dans les délais attendus au niveau des urgences et des hospitalisations. Dans le cadre de consultations externes, on a un délai de rendez-vous entre huit et quinze jours (dans le cas où il n’y a pas notion d’urgence). » Le fonctionnement du service est assuré par quinze agents, dont neuf manipulateurs radio, un radiologue à temps plein, et un autre à temps partiel. Il précise que le service a parfois recours à la télé-interprétation des imageries médicales, effectuée par un radiologue basé dans un autre établissement.

Le coût de ce nouvel outil avoisine les 530 000 €, montant pris en charge en intégralité dans le budget de l’hôpital. Pour André Mellinger, président du conseil de surveillance, « la qualité des images fournies permet un vrai gain de temps. On a un hôpital qui investit, ce qui met en avant la bonne qualité des soins ».

S. Casses La Vie Quercynoise

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