Justice: Signature d’une convention en faveur des victimes de violence

agression-sexuelleNicolas Septe, procureur, Pierre-Louis Pouget, président du tribunal de grande instance, William Dalamarre, juge d’instruction, Cécile Lasfargues, vice-procureur, Véronique Jacob, directrice départementale de la sécurité publique, le colonel Palayer, Anne Laffarguette, présidente de l’Association lotoise d’aide aux victimes (Alavi) ont signé hier une convention, visant à favoriser la prise en compte de la victime. «L’enjeu est de lui redonner, indique le procureur, une place individualisée et adaptée à l’issue du procès pénal.»

«Le but, c’est une meilleure prise en charge de la victime, résume Cécile Lasfargues. On a ciblé les violences d’atteintes aux personnes. Elle va souligner la méthode d’évaluation des répercussions psychologiques et en lien avec le parquet, il sera décidé d’orienter cette victime vers Alavi. Il est nécessaire que la victime soit d’accord pour la mise en place de cette convention. C’est une évolution très attendue des victimes. On le voit souvent les victimes d’agression sexuelle, de violence conjugale ont du mal à trouver leur place. Les services de police et de gendarmerie sont les premiers détecteurs de ces violences.»

Alavi qui œuvre déjà — elle a reçu 500 personnes en 2015 pour monter des dossiers — réservera ce dispositif pour les victimes les plus graves. «La présence du juge d’instruction est importante, au final ce nouveau dispositif permet au tribunal d’appréhender la gravité des faits, les répercussions psychologiques et physiques pour donner une réponse à son préjudice. Le juge peut mieux appréhender les faits», souligne le procureur.

«L’association est présente, et avec cette convention européenne, on a un habillage plus fin, cela va lui donner une place plus importante dans l’enquête pénale», remarque le vice- procureur. «Avec cette convention, ça nous permettra d’enclencher une marche de plus, pouvoir faire un focus sur certains dossiers», observe Véronique Jacob.

Alavi tient une permanence principale au palais de justice de Cahors du lundi au vendredi de 9 heures à 12 h 30 et de 14 heures à 17 heures, et des permanences décentralisées à la brigade de gendarmerie de Souillac, au point d’accès aux droits à Figeac.