La galerie d’art, Villefranche-du-Périgord / Exposition de peintures

Jean Lamorlette, peintre (1923 – 2014)

Du milieu des années 1950 à la décennie 1980, Jean Lamorlette a fourni une œuvre prolixe sur les thèmes de la campagne, des objets, bouquets, ponts et rues de Paris . Il a mené ses recherches et transpositions sans s’attacher à un style particulier, car il considérait la peinture avant tout comme un questionnement pictural sur le ressenti et l’interprétation de ce qu’il voyait.

Nombre de ses toiles entrent dans des collections privées, dont la Collection Nathan Cummings, à Chicago.

Il a réalisé beaucoup de peintures à l’huile en Charente, autour de la maison familiale de sa femme. L’artiste allait souvent par les chemins, poussant sa carriole chargée de matériel, puis posait son chevalet en pleine nature, face à une scène qui l’inspirait. Il en rapportait des croquis, qu’il peignait ensuite sur toile, dans son atelier de campagne.

Au début des années 1980, Jean Lamorlette et sa femme Christiane s’installent en Lot-et-Garonne, dans une maison de pays.

Retraité de l’enseignement artistique, le peintre découvre sur les routes du département une grande richesse de paysages, où champs de culture, pechs, garennes, bosquets et nature préservée lui inspirent quantité de gouaches, aquarelles et dessins.

Dans ses natures mortes, faites de différentes factures : papier, bois gravé, huile, la lumière et l’espace circulent entre les formes et les façonnent. Elles dégagent une grande vitalité et révèlent un mouvement interne, pivotant, ou plus posé. Coloris sombres, clairs, thématiques au citron, à la pomme, au moulin à café…

Des années 1960 à 1978, Paris fut pour Jean Lamorlette, qui y résidait, une grand source d’inspiration. Il a peint la capitale de jour, de nuit, en toute saison et a saisi les contrastes entre sérénité des paysages de Seine avec les ponts, et enchevêtrements urbains des boulevards ou des rues saturées de voitures ou encore enveloppées par la nuit tardive sur les chaussées désertes et silencieuses.