La mission locale accompagne les jeunes qui entrent dans la vie professionnelle

Les conséquences économiques de la crise sanitaire touchent les jeunes de plein fouet. Pour protéger leur avenir, le gouvernement a mis en place le plan « 1 jeune, 1 solution » autour de trois orientations : faciliter l’entrée dans la vie professionnelle, orienter et former vers les secteurs et métiers d’avenir et accompagner ceux qui sont éloignés de l’emploi avec des parcours d’insertion sur mesure. Dans le Lot, la Mission locale et Pôle emploi sont au cœur du déploiement de ce dispositif.

« Nous avons été mobilisés depuis la fin de l’été dernier par l’Etat pour la mise en œuvre de ce plan, en partenariat avec Pôle emploi », explique Ahmed Taha, directeur de la Mission locale du Lot, qui déplore une « situation financière et économique catastrophique pour les jeunes ». Dans le Lot, les secteurs du bâtiment, du commerce ou encore de l’aide à domicile continuent à recruter, mais plus le tourisme et la restauration, qui étaient jusqu’alors pourvoyeurs d’emplois. Avec ce plan, l’objectif est d’apporter du « sur-mesure » précise Ahmed Taha. L’accompagnement est adapté au parcours du jeune, l’objectif étant de ne laisser personne de côté, en particulier les « invisibles », qui sont isolés et n’ont pas l’accès à l’information sur les dispositifs existants. Un enjeu sur le département, même si la Mission locale bénéficie de plusieurs antennes et permanences.

Le plan « 1 jeune, 1 solution » comporte un ensemble de leviers. Afin d’accompagner les jeunes qui entrent dans la vie professionnelle sont mises en place des aides à l’embauche incitatives pour les entreprises ainsi que des contrats aidés (le contrat initiative emploi jeunes et le parcours emploi compétences jeunes). Pour orienter et former les jeunes, des places supplémentaires en garantie jeunes et des missions de service civique supplémentaires sont proposées ainsi que de nouvelles formations pour les jeunes sans qualifications. Après quelques mois de mise en œuvre, Ahmed Taha décrit un bilan plutôt encourageant avec des emplois en CDD qui se sont transformés en CDI ou encore la signature de plusieurs contrats de professionnalisation. Il souhaite en 2021 renforcer le lien avec les entreprises locales.

La Dépêche