Les communautés de commune se dessinent

TerritoireEn toute discrétion et sans effet d’annonce, l’arrêté préfectoral portant sur le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) du Lot, signé par la préfète Catherine Ferrier vendredi 25 mars, est paru au recueil des actes administratifs ce jeudi. La nouvelle carte des intercos reprend les derniers votes des élus membres de la commission de coopération intercommunale réunis, le 22 mars dernier. Un schéma à huit entités (la proposition initiale de la préfète reposait sur cinq intercommunalités) ; autant dire que les différentes réunions de la CDCI, les divers amendements ont fait évoluer les positions. Ce fut le cas notamment avec l’amendement pour le nord Lot, porté par Gilles Liébus, le président de Cauvaldor défendant une fusion avec des communautés de Corrèze. Sa proposition est reprise dans le schéma figurant dans l’arrêté, cependant la préfète y apporte une précision importante pour la suite du processus : «A noter pour le nord du département, le schéma tel que résultant du choix des élus locaux n’est pas compatible avec le schéma de la Corrèze. L’État devant établir des périmètres cohérents, devra trancher.» Trois projets d’EPCI (établissement public de coopération intercommunale) figurent dans le schéma : la fusion-extension des communautés Causses et vallée de la Dordogne, Cère et Dordogne, des communes de Sousceyrac-en-Quercy, d’Altillac (Corrèze) du Pays de Beynat, des Villages du Midi corrézien et du Sud corrézien ; la fusion des communautés de Quercy Bouriane et Causse de Labastide-Murat ; celle du Grand Figeac avec le Haut Ségala et la commune de Balaguier d’Olt (Aveyron).

Les cinq autres EPCI n’ont pas été modifiés : communauté d’agglo du Grand Cahors ; pays de Lalbenque-Limogne ; Quercy Blanc ; communauté de Cazals-Salviac ; Vallée du Lot et du vignoble.

La plus grosse entité, Nord Lot-Corrèze regrouperait 113 communes pour 58 866 habitants, la plus petite, celle de Cazals-Salviac comprend 15 communes membres pour un total de 5 300 habitants.

La publication de l’arrêté ne marque pas un point final à la procédure enclenchée. Elle se poursuivra dans les semaines à venir avec une nouvelle consultation des conseils municipaux concernés par les fusions de communautés. C’est seulement après cette étape que les contours définitifs seront arrêtés.