les jardins partagés de l’éco-hameau de Boissières vont pouvoir prendre vie.

 

briqueterieInaugurés ce jeudi 22 octobre par Jean-Marc Vayssouze-Faure, président du Grand Cahors et maire de Cahors, Thierry Plantade, maire de Boissières, et Hubert Guenebeaud, président des «Apprentis jardiniers de la briqueterie», les jardins partagés de l’éco-hameau de Boissières vont pouvoir prendre vie.

L’association des «Apprentis jardiniers de la briqueterie», créée en 2015, installe ses quartiers dans 1 300 m² de terrains désormais à disposition à l’arrière du site. «La création d’un jardin partagé et communautaire symbolise le bien-vivre ensemble et s’accorde avec notre projet de vie au sein de l’éco-hameau» explique Hubert Guénebeaud, président de l’association.

Les jardins, rendus plus propices au jardinage par le Grand Cahors (remblaiement du terrain, apports de terre végétale et de broyat de végétaux, création d’une zone compost) sont désormais prêts à planter. Ils auront une vocation de culture biologique et biodynamique et attendent la saison propice pour être cultivés.

Le projet s’intègre pleinement au concept de l’éco-hameau tel qu’il est porté par le Grand Cahors et la commune de Boissières depuis son origine. Inauguré en 2012, l’éco-hameau de Boissières, situé à 15 km de Cahors est un ensemble de logements et d’aménagements inscrits dans une perspective de développement durable qui vise à réduire au maximum l’impact sur l’environnement, à favoriser le développement économique, la qualité de vie, la mixité et l’intégration sociale dans un environnement privilégié.

2015 a vu l’avancée de deux projets à la vie du hameau : la constitution d’une association, «les apprentis de la Briqueterie» (ce nom a été choisi en rapport avec l’histoire industrielle du lieu), pour cultiver des jardins familiaux sur le site, et la possibilité d’utiliser la halle de la Briqueterie comme lieu d’échanges pour les habitants du quartier, qui sont espérés encore plus nombreux par Thierry Plantade, maire de la commune.

« La démarche environnementale a commencé en 2006. On a essayé de développer un projet qui s’intègre dans le site de cette ancienne friche industrielle, avec une briqueterie. On a réfléchi au traitement de l’eau pluviale dans des lotissements comme celui-ci. On a un sol argileux très peu perméable, en conséquence nous avons mis en place de nombreux bassins pour recueillir les eaux à l’échelle du bassin versant » observe Amélie Vidal. « On a voulu créer de la biodiversité, on a planté des haies pour les futurs acquéreurs ». Concernant la fluidité du lotissement, les garages ont été installés à l’entrée pour que l’espace intérieur soit piétonnier. « Un éco-hameau ça impose une gestion différenciée des espaces. Il faudra laisser des espaces enherbés, mettre une prairie, pas du gazon à l’anglaise »