l’hôpital de Cahors peut réaliser de 70 à 140 tests par jour

Machine test coronavirus Cahors

L’hôpital de Cahors a mis en œuvre, ce jeudi, un équipement médical spécifique permettant de réaliser de 70 à 140 tests quotidiens au sein même de cet établissement de santé. C’est une avancée importante dans la lutte contre le Covid-19 dans le Lot. Explications. 

Les tests de dépistages du coronavirus sont lancés à Cahors. « Cet acte peut-être accompli seulement sur présentation d’une ordonnance médicale dès l’instant où le patient présente des signes cliniques sur deux à cinq jours. Pour ces tests, nous tenons compte, en priorité, des prescriptions qui concernent des personnes symptomatiques, dont plutôt à risques » détaille le docteur Thierry Debreux, médecin-chef au service des Urgences du centre hospitalier de Cahors.

 

« L’automate est parfaitement opérationnel, cela signifie bien que, pour les gens munis d’une ordonnance établie par leur médecin-traitant, il est possible de prendre rendez-vous au centre de prévention et de vaccination de Cahors (intégré à l’hôpital). Les infirmières formées spécifiquement à ce type de dépistage effectuent les tests et nous les communiquent. Le rendez-vous peut se prendre au standard de l’hôpital (05 65 20 50 50) » poursuit le docteur Debreux.

 

« Ce qui est très intéressant pour nous, médecins, soignants, c’est que la mise en œuvre de ce nouveau système nous permet de récupérer les tests de toutes les structures hospitalières du Lot (Figeac, Gourdon, Saint-Céré, Leyme). Le laboratoire procédera à leur analyse » annonce-t-il en outre, avec une réelle satisfaction.

 Une centralisation bénéfique pour tous

Cet atout essentiel qu’il évoque ici donnera une meilleure visibilité sur la propagation du coronavirus dans le département. Propagation très relative pour l’instant.

« L’activité médicale liée au coronavirus, par rapport à d’autres départements et villes en France, reste relativement faible dans le Lot » ajoute Thierry Debreux.

« Cette centralisation est une très bonne chose, elle évite l’éparpillement vers des laboratoires extérieurs à Aurillac ou encore Sarlat. On ne peut pas imaginer à l’avance, ni quantifier le nombre de tests que nous alors réaliser. Tout est difficilement prévisible. La situation reste très variable et encore particulièrement compliquée à évaluer » conclut le médecin chef des Urgences.

La possibilité de réaliser des tests massivement reste la bonne nouvelle du jour. Preuve que lorsque l’on cherche des signes des raisons d’espérer, on en trouve.

Jean-Luc Garcia La Dépêche