Muté à Niort, Jean-Luc Tarrega quitte Gourdon

Ce mardi 2 juin, le sous-préfet de Gourdon, Jean-Luc Tarrega, a annoncé qu’il quittait Gourdon. Son parcours se poursuivra à Niort, département des Deux-Sèvres, comme directeur du cabinet du préfet, il aura notamment en charge les questions de sécurité, de sécurité civile et la communication.

Lors de ses adieux, le sous-préfet a pu répondre aux questions de La Dépêche.

Avez-vous pu accomplir les dossiers que vous traitiez ?

Pas tous, il a fallu gérer la crise des gilets jaunes et ensuite la pandémie Covid19, cette dernière a stoppé tous les projets, c’est très frustrant. Les services de la sous-préfecture ont dû être présents et disponibles en permanence pour les élus, les entreprises et acteurs du territoire. Nous informions des dispositifs de soutien économique de l’état en lien avec la Région Occitanie, nous avons travaillé afin d’assurer la régularité des approvisionnements alimentaires destinés à la population, l’application des dérogations avec les municipalités concernant les règles sanitaires, concernant les ouvertures des marchés ou des plans d’eau. J’ai également pu avec l’appui de la gendarmerie, veiller à la sécurité et aux déplacements des personnes.

Parmi vos travaux, lequel vous a tenu le plus à cœur ?

Le passionnant projet du méthaniseur de Gramat, c’est un lourd dossier qui doit se développer dans le temps. Les exploitants du secteur agricole disposent de cette méthode pour valoriser leurs déchets et autres substrats. Seulement pour favoriser l’acceptation du territoire nous avons dû cerner les préoccupations et y répondre par des études scientifiques et de comparaison, toutes assez longues. Il appartiendra à mon successeur de reprendre ce travail.

Comme sous-préfet, durant ces deux ans et demi, avez-vous été récompensé de vos attentes ?

Complètement, je voulais m’immerger dans la vie des territoires et connaître ce qui les animait. J’ai rencontré des élus très impliqués, une population accueillante avec des rapports simples et directs, des entreprises performantes et de pointe, un patrimoine exceptionnel, une gastronomie unique.

Je souhaite d’ailleurs remercier l’ensemble de ces acteurs, l’équipe de la sous-préfecture de Gourdon, les gendarmes, les pompiers, les préfets Jérôme Filippini et Michel Prosic ainsi que mes chers collègues du corps préfectoral pour ces deux magnifiques années.

Le Lot possède tout pour donner envie, j’y reviendrai très certainement, mais comme vacancier.

Patrick Leleu La Dépêche