Sandrine Souveryns créatrice de jeux pour enfants

Psychomotricienne à Camille-Miret, Sandrine Souveryns a une seconde vie. Elle participe à l’élaboration de jeux pour la gamme Bioviva. Aujourd’hui, elle nous détaille ses engagements.

La création de jeux dans les règles de l’art, c’est le savoir-faire de Sandrine Souveryns. «J’ai été contacté par Bioviva, ils sont basés à Montpellier depuis 20 ans et fabriquent des jeux pour les enfants. Ce qui les a intéressés c’est l’expertise d’une professionnelle de l’enfance. La psychomotricité est vraiment au centre du jeu. C’est notre outil de travail» confie la jeune femme. Elle les a aidés à concevoir des jeux sur la gamme pédagogique Montessori. «C’est une méthode que j’utilise beaucoup dans mon travail. C’est une pédagogie positive. L’idée, c’est de vivre la relation avec les enfants pas sur un mode dominés-dominants. On sort de l’autoritarisme et ça marche. Les parents ont besoin de soutien, mais il n’y a pas de lieu pour trouver les clefs. En échangeant avec eux, on s’aperçoit que nous avons les solutions». Les jeux pour les petits se présentent sous forme de coffrets, avec à l’intérieur un carnet à destination des parents afin de mener des activités avec les enfants. Ils sont distribués dans les magasins de jouets. «C’est une création plaisir. J’ai des enfants de 13, 6 et 4 ans, je joue beaucoup avec eux. Ils me donnent des idées, c’est une source d’inspiration». Sandrine suit des formations pour partager avec d’autres professionnels des savoir-faire. Les petits coffrets à prix doux se nomment «J’aide mon enfant à dépasser ses peurs», «J’aide mon enfant à avoir confiance en lui». «Quand on est dans le monde du soin ou du handicap, on crée des choses. Les enfants avec qui je travaille me donnent aussi plein d’idées. Les enfants un peu décalés, ça me plaît. Ils sont en général très créatifs. On reçoit beaucoup d’eux» remarque-t-elle. Un jeu sur la motricité est à l’étude. «La motricité, toute part du corps, c’est important. On ne manque pas d’idées. On travaille par internet. Je touche, j’observe, je sens trois fois plus» conclut Sandrine Souveryns. Son projet: monter des groupes enfants-parents sur la pédagogie positive.