Un cluster de 10 personnes à l’hôpital de Cahors

Un cluster de 10 personnes sur les 82 agents de ce service et du Samu 46. Néanmoins, Pierre Nogrette, directeur de l’hôpital de Cahors, ne s’inquiète guère à outrance sur cette situation qui n’a pas connu de nouvelle évolution depuis jeudi.

« Nous n’avons pas encore reçu tous les résultats attendus, donc nous nous en tenons toujours aux 10 cas positifs identifiés dans notre service des urgences. Tout cela reste maîtrisé. L’hôpital demeure un endroit très protégé. Nous pouvons d’ores et déjà assurer que ces cas positifs ne sont pas atteints par le variant britannique. Bien sûr cela ne signifie pas que le variant n’est pas dans le Lot, mais à ce jour aucun cas n’a été détecté dans le département » souligne le directeur.
Pierre Nogrette ne veut pas céder à l’inquiétude, encore moins à la panique.

Pierre Nogrette, directeur de l’hôpital de Cahors, évoque une « situation maîtrisée » et n’observe aucun cas de variant dans l’établissement.
Pierre Nogrette, directeur de l’hôpital de Cahors, évoque une « situation maîtrisée » et n’observe aucun cas de variant dans l’établissement. DDM – DDM- MARC SALVET

« Depuis le début de la crise, on observe un calme et une sérénité exemplaires dans cet hôpital où l’équipe de notre infectiologue, le docteur Stéphane Sire, rassure tous les professionnels. Ceci par la transmission et l’application de consignes sanitaires très claires. L’infectiologie est un des points forts de notre établissement » insiste Pierre Nogrette réaffirmant ainsi toute sa confiance au service des maladies infectieuses de l’hôpital. C’est entre les mains des spécialistes de cette unité qu’est placée la coordination du deuxième dépistage sur les 82 agents des Urgences et du Samu.

Des déprogrammations d’opérations non prioritaires

La procédure particulièrement d’isolement des 10 soignants positifs a été mise en œuvre, toutefois la continuité des soins aux urgences est assurée, avec le renfort de personnel du service réanimation.
Il est à noter que le centre hospitalier a commencé cette semaine à déprogrammer des opérations non prioritaires… La direction de l’établissement s’en explique : « Ce n’est pas par rapport au cluster des urgences, cela n’a rien à voir. Il s’agit de rester en capacité de libérer du personnel sur l’unité Covid qui requiert de nombreux soignants, plus que dans une unité standard. En conséquence, au cas par cas et avec discernement, nous déprogrammons certaines interventions sur la base de choix médicaux. Nous ajustons ainsi nos moyens au mieux, en fonction de l’évolution, jour après jour ».

JL-G et LaeB La Dépêche