Un portrait de Clément Marot en vente en Autriche

.Les ancêtres de ce natif de Cahors, ont occupé sa belle maison familiale de la rue Pasteur.

Clément-Marot est né à Cahors le 23 novembre 1496.

Son exil en Italie, à Turin, où il est mort le 12 septembre 1544, n’a pas fait oublier sa renommée à Cahors

Que reste-t-il de lui ? Des écrits certes. De merveilleux poèmes, puis des biographies et des notes sur ses œuvres remarquables qui lui ont permis de se rapprocher des têtes couronnées.

La seule toile du poète sur le marché de l’art

« Peu de portraits de Clément-Marot ont été réalisés. L’une d’elles sera vendue aux enchères en Autriche, à Vienne, mercredi. On ignore qui a peint cette œuvre. Elle ne comporte aucune signature » déclare l’historien cadurcien Georges Depeyrot, ancien directeur du Centre national de recherche scientifique (CNRS). 

À la fin de sa vie, très attiré par le protestantisme, Clément-Marot a évolué au sein de la cour du Roi de Navarre qui était protestant. « C’est sans doute là que cette œuvre rare a été réalisée, ou bien à Genève où le poète est ensuite parti vers la fin de sa vie.

La Dépêche extrait

Les poèmes de Clément Marot

Tant que vivrai en âge florissant

Tant que vivrai en âge florissant,
Je servirai Amour, le Dieu puissant,
En faits et dits, en chansons et accords.
Par plusieurs jours m’a tenu languissant,
Mais après deuil m’a fait réjouissant,
Car j’ai l’amour de la belle au gent corps.
Son alliance,
Est ma fiance :
Son coeur est mien,
Mon coeur est sien :
Fi de tristesse,
Vive liesse,
Puisqu’en Amour a tant de bien.

Quand je la veux servir et honorer,
Quand par écrits veux son nom décorer,
Quand je la vois et visite souvent,
Les envieux n’en font que murmurer.
Mais notre Amour n’en saurait moins durer :
Autant ou plus en emporte le vent.
Maulgré envie
Toute ma vie
Je l’aimerai,
Et chanterai :
C’est la première,
C’est la dernière,
Que j’ai servie, et servirai.

La fontaine Clément Marot à Cahors