Vague de départs à la MJC de Gourdon

Ce mardi, deux directrices sur trois et trois animateurs sur sept partent, ainsi que la comptable de l’association.

Les tensions dans la structure remontent à l’été 2016. Un plan de restructuration avait été adopté dans des conditions que dénonçait le mouvement social de septembre dernier, porté par Christophe Sicard, délégué CFDT S3C. «Le conseil d’administration a été reporté en pleines vacances d’été, quand les gens étaient partis. Un seul plan a été proposé et voté par trois personnes sur dix-huit», dénonce l’animateur.

Pascal Guéneau, directeur de la MJC depuis mai 2016, persévère dans sa politique, qu’il juge nécessaire pour sauver l’association : «Suite au refus des salariés de s’abaisser à 80 % du Smic, il est légitime de continuer la procédure par des licenciements économiques. Les temps pleins ne sont pas en adéquation avec notre activité. Jamais vous ne verrez autant de salariés à temps plein dans des structures similaires à la nôtre», se justifie le directeur, précisant que la dette de la MJC est «plutôt alarmante» mais «en train de rebasculer du rouge à l’orange».

En pleine restructuration, Pascal Guéneau tente maintenant de relancer la structure gourdonnaise. «On est en train de reformaliser une convention avec la mairie pour les activités périscolaires. Le projet est en cours, rien n’est acté», annonce le directeur.

Une hausse des subventions de la part du conseil municipal pourrait intervenir, mais Pascal Guéneau précise que même une augmentation ne permettrait pas aux salariés d’être maintenus à temps complet. «Sans hausse des subventions, la MJC ne s’en sortira pas» avoue-t-il.

Le centre de loisirs de Saint-Germain-du-Bel-Air est repris par la communauté de communes Quercy Bouriane ; il ne relève plus de la MJC.

MF La Dépêche