Afif Lazrak, sous-préfet nommé secrétaire général de Saint-Pierre-et-Miquelon
Afif Lazrak, sous-préfet de l’arrondissement de Gourdon, recevait vendredi soir, en toute simplicité, les personnalités que compte l’arrondissement, avant son départ vers Saint-Pierre-et-Miquelon, où il est nommé secrétaire général de la sous-préfecture. Après ces deux années passées à Gourdon, le sous-préfet s’exprimait ainsi : «Cela va vous paraître classique mais j’ai adoré le Lot, j’ai parcouru la quasi-totalité des routes de l’arrondissement, des communes, des bourgs, des chemins de cette Bouriane si mystérieuse, de ce causse si attachant et qui méritent que l’on se batte pour eux. Je crois que le sous-préfet a plus que jamais son rôle sur un territoire rural comme celui de l’arrondissement de Gourdon.»
Très au contact des élus et très présent sur le terrain, Afif Lazrak sera resté 22 mois dans l’arrondissement de Gourdon. Il a répondu à nos questions.
Vous partez à Saint-Pierre-et-Miquelon. C’est un gros changement ?
Ce sera un poste différent, mais avec des similitudes et c’est pour moi la continuité de la représentation de l’État. Il y aura des spécificités liées au caractère insulaire, au climat et à la situation géographique.
Quels ont été les dossiers marquants pendant votre nomination dans le Lot ?
Le premier dossier marquant a été la restructuration de la sous-préfecture. Elle n’est plus une sous-préfecture de guichets mais une administration de missions. Elle est présente sur le terrain et cela a permis de lever un bon nombre de dossiers à financer au titre de la DETR (Dotation d’équipement des territoires ruraux). On a su former une équipe pour dire aux élus que l’État est là. Nous avons clôturé quelques dossiers comme les pneus de Lachapelle-Auzac. Nous avons également accompagné des subventions pour des centres-bourgs et des abattoirs privés ou collectifs, monté des projets de méthanisation qui mériteront d’être suivis par les services de l’État. Reste des dossiers comme celui du Frau de Lavercantière, où nous avons su amorcer un début de dialogue et où nous avons confirmé la position de neutralité de l’État territorial.
Que retiendrez-vous de votre passage à Gourdon ?
Ce que je retiens, c’est la diversité des territoires, des paysages, des approches humaines différentes qui sont enrichissantes et stimulantes. Ce qui marque le plus, c’est l’attachement à la terre, ce caractère bien trempé et des élus très respectueux de l’État.
Quels ont été les meilleurs moments ?
J’ai été frappé par les grottes de Cougnac et par la visite de la Vierge noire à Rocamadour. Les grottes de Cougnac ont été un moment intense de découverte. Il y a une présence, une énergie, une histoire…
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