Améliorer l’information des élèves sur le monde de l’entreprise

école métiers2Le président de la chambre de métiers et de l’artisanat le soulignait hier soir à plusieurs reprises : «Nous vivons un moment important pour nos jeunes. On a initié un processus qui sera repris dans d’autres départements». Serge Crabié employait l’expression de «Lot précurseur» pour qualifier la signature de la convention de partenariat, la première du genre dans la Région, passée entre l’inspection d’académie et la CMA. L’ouverture de l’école sur l’entreprise et inversement s’inscrit désormais dans un cadre, dans une complémentarité, formalisée dans un texte qui s’articule autour de 4 axes. Guillaume Lecuivre, inspecteur d’académie : «Il s’agit d’améliorer l’information des élèves sur le monde de l’entreprise et les métiers de l’artisanat ; de sécuriser les parcours avec l’instauration d’une réciprocité permettant à un jeune apprenti de revenir vers l’Éducation nationale ou à un élève en absentéisme d’être dirigé vers le Centre d’Aide à la Décision de la chambre de métiers ; de promouvoir la complémentarité des voies de formation et d’aller vers une carte des formations ; de mutualiser les plateaux techniques». L’inspecteur d’académie insiste : «Nous voulons installer des coopérations fortes». Une démarche dont s’est félicité Gilles Quénéhervé, le secrétaire général de la préfecture : «Ce lien entre l’école et l’entreprise va dans le bon sens, celui de la lutte contre le chômage». Serge Crabié , certain que l’exemple lotois sera décliné ailleurs, ne voulait d’une convention «coquille vide», sans lendemain comme le sont les énièmes commissions : «C’est du concret pas du symbolique».