Assemblée générale de TEPLG samedi 30 novembre

Pour sauver notre ligne et les arrêts à Gourdon participez à l’Assemblée générale de Tous ensemble pour les gares le samedi 30 novembre 2019 à 16 h 30 à Gourdon


Hier à Cahors, l’association nationale Urgence ligne Polt a détaillé les enjeux de cet axe structurant qui transporte 3 millions de voyageurs par an. Elle pointe aussi le manque d’ambition de l’Etat et de la SNCF.

L’association Urgence ligne Polt est sur les rails depuis 2010 pour défendre le maintien et les dessertes de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. Elle réunissait, ce samedi, à Cahors, son conseil d’administration. L’occasion pour son président Jean-Claude Sandrier de lister plusieurs inquiétudes dont il a fait part aux élus lotois.

«Nous avons milité depuis des années pour la rénovation des trains de cette ligne. 28 nouvelles rames doivent être livrées en 2023, mais pour tenir ce délai de livraison, la SNCF doit les commander d’ici la fin de l’année. C’est ce qui nous inquiète», martelait-il. Puis, Jean-Claude Sandrier évoquait la mise en place par l’Etat d’un «comité de concertation de la ligne Polt» qui siégera le 12 décembre prochain à Limoges, autour d’une centaine de membres, dont l’association Urgence ligne Polt.

«Sur la question de l’attractivité de nos territoires et des engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique, le schéma de l’Etat adopté cette année n’est pas à la hauteur», pointait-il.

14 allers-retours au lieu de 10

Profitant de cette rencontre, il évoquait la nécessité d’aller plus loin dans la modernisation de la ligne et de ses infrastructures pour mettre notamment Cahors à une heure de Toulouse ou pour gagner 45 minutes de trajet pour rallier Paris. Enfin, l’association demande quatorze allers-retours par jour, contre dix aujourd’hui.

Pour le maire de Cahors, Jean-Marc Vayssouze : «Cette ligne a un beau potentiel et présente un enjeu majeur pour les populations». En effet, sa fréquentation a gagné 13 % l’an passé, et 5 % cette année.

«Sur dix trains partant de Paris sur cette voie, cinq arrivent péniblement à Cahors. C’est un mépris de notre ruralité», dénonçait pour sa part Serge Rigal. «Pour le président du département, le train est aussi une alternative intéressante pour le transport de marchandises». Rejoint sur cette question par Marie Piqué, la vice-présidente de la région Occitanie, qui mettait en exergue l’engagement de la région en faveur du rail et notamment sa vigilance sur «le maintien des lignes fines qui maillent notre territoire». Enfin, Aurélien Pradié, député du Lot, intervenait pour pointer «cette dégradation lente des services ferroviaire» et marteler lui aussi l’enjeu de cette ligne qui traverse 32 départements sur 712 km. Lae. B. La Dépêche