C02 : Qui es-tu? Où es-tu? Que fais-tu? …

Animés par CarreFour des sciences, 3 intervenants de haut niveau, nous ont expliqué simplement les bases scientifiques du dérèglement climatique, les impacts sur l’agriculture et les effets sur l’économie, 

Mais qu’est-ce que c’est ce C02 dont on nous parle tout le temps?

Le CO2 ou gaz carbonique n’est pas un déchet toxique. Il fait partie intégrante du mécanisme de la vie. Les plantes l’absorbent pour rejeter de l’oxygène que nous respirons.

Mais Il est aussi l’un des principaux gaz à effet de serre. En cela  il aide à contrôler la température de la planète Sans les gaz à effet de serre, la température de la Terre ne dépasserait pas les – 18° !

Cependant point trop n’en faut. Si la  production de gaz carbonique (CO2) est trop importante le bilan energétique de notre planète est modifié, la température de l’air monte ! Et bien entendu, nous êtres humains nous en produisons. Avec nos voitures, nos chauffage, nos industries, … et nous en produisons trop. et nous impactons le climat   

Pour mieux comprendre nous nous sommes promenés avec Benoit Meyssignac, climatologue  qui nous a parlé de ces 2 géants qu’il ne faudrait surtout pas réveiller

1- Les calottes glaciaires qui, si elles continuent à fondre, élèveront de plusieurs dizaines de mètres le niveau des mers et océans (imaginez les conséquences pour les personnes qui vivent en bord de mer et qui seront obligées de partir ailleurs).

2-Le dégel du permafrost (terres gelées) qui libèrerait du CO2 et du Méthane. Encore du CO2. Trop de CO2

Et s’ils se réveillent, on ne sait pas les arrêter ! Le système sera définitivement déstabilisé Fini l’équilibre actuel !Nos enfants se débrouilleront pour gérer ce satané CO2

Guillaume Martin agronome chercheur quant à lui nous a planté le décor des impacts de ce changement sur l’agriculture.

Force est de constater que plus personne ne peut nier les effets de ce réchauffement. Il suffit de se rappeler l’été  dernier dans notre région et dans le monde pour penser, sècheresse, feux de forêts, innondations, …  Et d’autres évènements qui sont qualifiés d’extrêmes parce que ce sont des évènements qui réunissent plusieurs facteurs en même temps, des évènements qu’on avait jamais vus.

Or, ce que remarquent les experts c’est que ces phénomènes extrêmes surviennent de plus en plus souvent. Et c’est bien là le problème…

Les rendements agricoles baissent au sud (du fait de manque d’eau), ils augmentent au nord où il fait plus chaud. La vigne poussera de mieux en mieux en Angleterre et nos grains de Malbec contiendront de plus en plus de sucres, remontant le degré d’alcool de nos Cahors.

Si parmi les participants présents certains ne le savaient pas encore, alors ils ont compris ce soir-là qu’il fallait impérativement limiter nos  émissions pour que la hausse de la température mondiale ne dépasse pas 2°

Alain Grandjean, économiste, nous a partagé sa réponse. On ne peut plus claire.

On connaît bien les causes du CO2. On connaît bien  ses effets.  L’action à mener est simple : réduire les émissions de gaz à effet de serre

En théorie cela paraît facile : y’a qu’à réduire le transport, y’a qu’à réduire le chauffage, …

Il ne suffit pas de le dire. Il faut le faire. La transition énergétique est une transformation radicale de nos manières de produire et de consommer.

Tout le monde doit prendre sa part: Individus, entreprises, services publiques., ... Mais n’oublions pas que:

  • 10% des pays les plus riches émettent  plus de la motié des gaz à effet de serre .
  • 60% de ces 10% = la population occidentale c’est à dire nous !!

« Nous avons enclenché des dynamiques exponentielles. Anticiper au mieux et au plus vite ce qui va se passer. Il y a un enjeu territorial qui doit nous pousser à agir en solidarité les uns avec les autres. Il convient de retrouver un esprit de concertation, pour mettre en place des solutions adaptées au bien commun. »

Alain Grandjean

Et vous? Vous qui avez pris le temps de lire jusqu’ici, pourriez-vous ne pas être d’accord avec cette conclusion ?